Le tribunal criminel pr�s la cour de Blida a jug�, samedi dernier jusqu�� une heure tardive de la journ�e, l�affaire de tentative de meurtre sur la personne de K. Mohamed Amine, un jeune de 24 ans, soup�onn� d�appartenir � un groupe terroriste et dont la pr�venue, K. Affaf, une �tudiante, qui a �t� utilis�e par un officier des services de s�curit� pour la collecte d�informations sur ce dernier mais la situation a tourn� au drame puisque l�officier avait tir� deux balles sur K. Mohamed Amine, le blessant gri�vement. Apr�s avoir �t� convaincue de l�innocence de la pr�venue, la juge avait d�cid� de sa relaxe apr�s que le repr�sentant du minist�re public e�t requis 5 ans de prison ferme � son encontre. L�affaire remonte au 11 mars 2005 lorsque la victime a fait l�objet d�une attaque � main arm�e au moment o� elle attendait � bord de sa voiture stationn�e au quartier Ben Boula�d � Blida, K. Affaf, � laquelle il a fix� un rendez-vous. Subitement et sans douter qu�il faisait l�objet d�un guet-apens, il aper�ut deux hommes avant de recevoir deux balles dans le ventre. K. Mohamed Amine sera transf�r� � l��tranger pour une intervention chirurgicale apr�s une hospitalisation de quelques jours � Blida. Une enqu�te a �t� ouverte et sur la base du relev� des appels t�l�phoniques de la victime, il s�av�re que K. Affaf a �t� la derni�re � l�avoir appel�e. Mais cette derni�re dispara�tra de la circulation d�s qu�elle sut qu�elle �tait recherch�. Ainsi, la justice se verra oblig�e de lancer un mandat d�amener contre elle. Mais entre-temps, d�autres personnes soup�onn�es d��tre impliqu�es dans l�affaire informeront que K. Affaf travaillait pour le compte de l�officier pour la collecte d�informations sur la famille de la victime suspect�e d�avoir des accointances avec des terroristes. Au proc�s Me Djamel Boulefrad, avocat de la pr�venue, avait pu convaincre la juge de l�innocence de celle-ci car elle ne pouvait deviner, selon lui, l�intention de l�officier qui a abus� de sa na�vet� pour l�enr�ler dans des affaires dont elle ne savait rien. Pour corroborer sa th�se, il rappellera l�article 48 du code p�nal qui dit que �n�est punissable celui qui a �t� contraint � l�infraction par une force � laquelle il n�a pu r�sister�. Il ajoutera que sa cliente avait jug�, avant les faits, avoir rendu service � l�officier surtout qu�elle �tait persuad�e qu�il �uvrait pour le bien du pays. Mais le procureur g�n�ral avait demand� 5 ans de prison ferme arguant qu�elle �tait poursuivie pour non-d�nonciation. Notons enfin que l�officier qui avait �t� arr�t� et plac� sous mandat de d�p�t apr�s son forfait a comparu dans ce proc�s en tant que t�moin et qu�il sera jug� dans un autre proc�s.