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CAMP KELLOGG DE SKIKDA
Les sinistr�s de Sonatrach montent au cr�neau
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 03 - 2008

Risques canc�rig�nes, d��lectrocution, d�incendie� tels sont, entre autres, les signes du calvaire des r�sidents des studios et blocs am�nag�s du Camp GL1K, � Oued El G�sab, localit� situ�e � une dizaine de kilom�tres du chef-lieu de wilaya.
Ils sont 70 r�sidents 40 vivant dans les blocs am�nag�s et 30 dans des studios appel�s �S� de type F1), employ�s de Sonatrach, dont une partie au seuil de la retraite. Au total, 198 habitations constituent le camp s�par� par une�. barri�re. ��a rassemble � l�Afrique du Sud, une s�paration entre Noirs et Blancs�, rench�rit un habitant d�pit�. La d�cision de la tutelle de leur c�der les 72 logements OSL � la cit� de Bouabaz, � raison de 342 millions de centimes le F3 et 402 millions de centimes le F4, a provoqu� un m�contentement g�n�ralis�. Les r�sidents invoquent leur pr�carit� professionnelle comme entrave de taille pour s�acquitter de cette somme. �D�o� allons-nous procurer cette somme, nous qui sommes bons pour la retraite et ayant � notre charge des familles ?�, s��crient en ch�ur un groupe de r�sidents. �Nous r�servons r�guli�rement des montants pour les travaux d�entretien et de r�habilitation de nos studios et blocs am�nag�s, du pur bricolage bien s�r, c�est dire que nous sommes relativement ruin�s�, rench�rit un autre habitant. Outre cela, leur statut de sinistr�s leur accorde le droit de b�n�ficier gratuitement des logements de Bouabaz. �La DOS a d�j� attribu� 23 logements aux victimes de l�incident du GL1K. Nous sommes aussi des sinistr�s de la d�gradation avanc�e de nos demeures�, pr�cisent- ils encore. A ce sujet, une source de la DOS nous indique : �On ne peut en aucun cas attribuer gracieusement ces 72 logements de crainte de cr�er un pr�c�dent. Dans le pass�, tous les logements g�r�s par la Direction des �uvres sociales ont �t� c�d�s moyennant une somme d�argent, certes moins exorbitante que celle pr�vue pour ces logements. Il faut savoir aussi que notre direction dispose au total de 1 300 unit�s � travers le territoire national dont une partie sera livr�e incessamment. En conclusion, une attribution �sociale � peut provoquer une contestation des anciens acqu�reurs, ce que nous devons �viter. � Notre interlocuteur nous apprend aussi, toujours sous le sceau de l�anonymat, que �le motif de pr�carit� professionnelle invoqu� est l�gitime. En revanche, les employ�s travaillant dans le sud alg�rien sont tous concern�s par l�attribution mais ne sont pas confront�s � la m�me situation. Certes ils sont minimes, mais pr�ts � d�bourser cette somme dans l�imm�diat�. Les r�sidents de Oued G�sab ne l�entendent pas de cette oreille. �Nous n�acceptons pas le fait de comptabiliser sur notre dos les travaux de rev�tement de la route et du mur de cl�ture. Sonatrach est une soci�t� riche, pourquoi faut-il qu�elle nous vende les logements � un prix qui d�passe l�entendement ? A-t-elle � ce point besoin de rentabiliser ses d�boursements financiers ?�, s�interroge l�un d�eux. D�autre part, ils se r�f�rent l�gitimement aux correspondances (374/4 du 12/04/2004, n�11/RHU du 08/05/2004, n�4653 du 12/06/2004, n�2509/4653 du 13/06/2004 et la fiche d�enregistrement du 21/06/2004) en leur faveur �manant du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane. Pour rappel �galement, la d�marche et les propos du ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, tenus cons�cutivement � sa visite effectu�e au camp Kellogg suite � l�incident du 19 janvier 2004. Selon les dires d�un groupe d�habitants, le ministre �aurait instruit le PDG de Sonatrach de trouver une solution � ce probl�me en proc�dant au relogement des r�sidents. Quatre ans apr�s, c�est le statu quo !� Les habitants rejettent aussi l�id�e propos�e de les reloger dans le camp Kassis (les immeubles Cha�bani dans la localit� de Larbi Ben M�hidi). Un camp o� on d�nombre 87 logements vacants depuis 1999, date de d�part du personnel de la soci�t� Sofregaz. �Les logements sont occup�s actuellement par les� pigeons�, nous d�clare, ironique, un r�sident. Une visite sur les lieux a justifi� les propos et appr�hensions des occupants. Les studios et blocs am�nag�s datent de 1976. Ils furent attribu�s au titre de logements de fonction, individualis�s et collectifs, au personnel de l�entrepreneur Pullman-Kellogg dans le cadre du projet de construction des unit�s 5P et 6P du complexe GL1K. Apr�s le d�part de ce dernier au d�but des ann�es 1980, les 70 studios et blocs am�nag�s �pr�vus initialement pour loger le personnel c�libataire en individuel et en cohabitation, ont �t� r�agenc�s et r�am�nag�s puis affect�s aux travailleurs du complexe�, lit-on dans le communiqu� adress� par l�association El Moustakbel au vice-pr�sident Aval. Dans le m�me contexte, les autres 128 chalets �ont �t� octroy�s aux agents du complexe puis c�d�s dans le cadre de la loi 81/01�, selon la m�me source. Les actions de r�habilitation men�es par le complexe n�ont pu r�soudre ni mettre un terme � la d�gradation avanc�e des logements. De m�me que, comme d�j� rapport�, l�implication personnelle des r�sidents dans le souci d�am�liorer leur cadre de vie n�a pas eu l�effet escompt�. Actuellement, la situation a atteint un seuil insoutenable. Les risques ont eu raison du sto�cisme des r�sidents. Risques canc�rig�nes (les infiltrations d�eaux pluviales sont � proximit� des compteurs d��lectricit� !) et d�incendie (trois sont d�j� � signaler, provoquant une d�molition totale de studios). Les demeures sont l�abri des rats, scorpions et autres bestioles. Cela sans parler de l�exigu�t� des lieux, de l�absence d�espace vital et intime et le manque d�autres commodit�s n�cessaires � une vie d�cente. Ces donn�es ont cr�� un climat de malaise, d�celable dans les faits et gestes des locataires lors de notre rencontre. Les r�sidents ont � maintes reprises alert� les instances comp�tentes. La derni�re correspondance a �t� adress�e au pr�sident de la R�publique, une lettre ouverte publi�e dans nos colonnes le 18 mars dernier.

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