Huit comit�s de camps et associations sportives de la station baln�aire de Larbi-Ben- M�hidi tirent la sonnette d�alarme au sujet de l�implantation du projet des 184 logements sociaux mitoyens avec la zone industrielle. Dans une corres-pondance adress�e au ministre de l�Environnement et du Tourisme, et dont nous d�tenons une copie, il est signal� le danger potentiel suite au projet de construction de logements lanc� le 22 mars 2008. Les signataires rel�vent un paradoxe : l�Etat a consenti des sommes faramineuses pour la d�localisation des habitations mitoyennes avec les installations industrielles, 6 milliards de dollars pour Hassi Messaoud et 1,8 milliard de dollars pour Skikda, pendant que les autorit�s locales optent pour un site se trouvant �� moins de 300 m du p�rim�tre de s�curit� de la plateforme p�trochimique�, lit-on dans le communiqu�. Ils argumentent leur refus par la r�glementation en vigueur : la loi du 17 f�vrier 2003 relative aux zones d�expansion et sites touristiques prot�ge la station baln�aire de Larbi-Ben-M�hidi �galement class�e par d�cret pr�sidentiel zone d�expansion touristique. De m�me que le projet d�habitat lanc� est �partie int�grante et indissociable de la bande verte entourant la ZET de Larbi- Ben-M�hidi�. Il y a aussi l�article 30 de la loi pr�cit�e qui stipule que l�Etat et les collectivit�s locales veillent � la protection et � la valorisation des zones d�expansion et sites touristiques, notamment par la lutte contre l�occupation ill�gale des terrains et les constructions illicites (mesures d�arr�t des travaux, d�molition et remise en �tat des lieux), l�utilisation des zones d�expansion et sites touristiques conform�ment � leur vocation et la d�finition des mesures de protection et de promotion des ZET en vue de leur d�veloppement. Ne se limitant pas � l��num�ration des textes de loi, les r�dacteurs de la missive d�finissent et impliquent les parties devant veiller � leur application, � savoir les officiers et agents de la PJ, les inspecteurs du tourisme, les inspecteurs de l�urbanisme et les inspecteurs de l�environnement. Portant l�estocade un peu plus loin, ils signalent que le projet n�a pas de permis de construire et le POS, approuv� par l�APC en date du 09/11/1998, ne pr�voit pas de construction � cet endroit. Le hic, c�est que les infrastructures devant y �tre incluses (centre culturel et des loisirs, salle omnisports, arrondissement de la police et unit� de la Protection civile) n�ont jamais vu le jour. Selon les derni�res informations, les travaux sont � l�arr�t depuis quelques jours, les instances comp�tentes prospectent un autre terrain. Selon un membre d�une association, �officiellement, on n�a �t� destinataire d�aucune correspondance confortant cette d�cision d�arr�t des travaux�. Ce projet social est venu se greffer � la longue liste des d�faillances que subit la r�gion de Larbi Ben M�hidi, telles que le probl�me d�eau � la pompe du ch�teau d�eau, alimentant le camp Tr�co, est � l�arr�t, pr�s de 160 foyers attendent son remplacement par l�APC. Le mouvement associatif de cette station baln�aire ne compte pas baisser les bras : �Nous continuerons de recourir � toutes les voies r�glementaires en vue de redorer le blason de la r�gion de Larbi- Ben-M�hidi�.