Indispensable. Pour la ministre de la Culture, Khalida Toumi, la formation du corps des magistrats, des forces de s�curit� notamment la police et la Gendarmerie nationale, les services des douanes ainsi que des m�tiers des m�dias, est primordiale � la protection de la propri�t� intellectuelle. Autant pour la presse �crite qu�audiovisuelle, la ministre est persuad�e que la sensibilisation du public et des professionnels ne peut se faire sans l�implication des journalistes. �Le message de la ministre de la Culture a �t� tr�s clair lors de l�ouverture du s�minaire international sur la protection des droits d�auteur et des droits voisins dans l�environnement num�rique, hier matin � la salle Ibn Zeydoun � Riad El Feth (Oref). �A part le minist�re de la Culture, l�Office national des droits d�auteur et certains de nos partenaires, nous sommes les seuls � conna�tre l��tendue des lois ainsi que la r�glementation qui r�gissent la propri�t� intellectuelle en Alg�rie et ailleurs�, a d�clar� la ministre de la culture. Elle a, par ailleurs, annonc� que le d�partement de la culture est dispos� � financer toutes ces formations. Lors de son intervention, Khalida Toumi a �galement estim� que l�Alg�rie �m�riterait une m�daille d�or� pour son engagement dans la protection des droits d�auteur et des droits voisins � travers la mise en place d�un arsenal juridique conforme aux exigences de l�Organisation mondiale de la propri�t� intellectuelle (OMPI). Reste, toutefois un projet de d�cret relatif � la �copie priv�e pour la reprographie �, qui sera d�pos� prochainement � la chefferie du gouvernement. �Mais pour l�instant, l�on se contentera d�une m�daille d�argent� ironise-t-elle. Il est � souligner que cette rencontre qui s�ach�vera cette apr�s-midi, entre dans le cadre de la c�l�bration de la Journ�e mondiale de la propri�t� intellectuelle. Ce s�minaire, qui a vu la participation de nombreuses personnalit�s, a abord� plusieurs chapitres notamment : �Les nouvelles formes d�exploitation des �uvres induites par les nouvelles technologies et les travaux de normalisation de la CISAC� par Fran�ois Xavier Nuttall (Charg� des nouvelles technologies � la CISAC) ainsi que �La lutte contre la contrefa�on des �uvres sur l�internet� par Emmanuel Pierrat (Avocat au barreau de Paris). L�exp�rience du Groupe Vivendi par l�interm�diaire de Sylvie Forbin � directrice des relations internationales � s�est concentr�e sur �l�impact des nouvelles technologies sur l�exploitation des �uvres�. Par ailleurs, l�impact des nouvelles technologies sur l��dition musicale a �t� abord� par George Knops (Conseiller au bureau international des �diteurs de musique. La l�gislation alg�rienne et la protection des �uvres � travers les nouvelles technologies de l�information et de la communication ont �t� pr�sent�es par Amar Zahi, professeur � la facult� de droit de l�universit� d�Alger. Audel� de la mise en place progressive de cette batterie de lois, son application suscite encore beaucoup d�interrogations puisque la r�alit� du terrain est tout autre. Il suffit, pour cela, de jeter un coup d��il sur les �tals des disquaires de la capitale pour constater le pullulement des fraudes � la piraterie. De la musique au film, en passant par les logiciels informatiques, tout y passe. Il est �vident que les services de contr�le rattach�s � l�Office national des droits d�auteur ne parviennent toujours pas � �touffer le flux de fraudeurs.