Les PCEF (Professeur certifi� � l�enseignement fondamental) du moyen et du primaire de la wilaya de Tizi- Ouzou ont organis� un sit-in, avant-hier, devant leur direction pour contester leur classification dans la nouvelle grille de salaires les rel�guant � la 11e cat�gorie alors que leurs coll�gues de lyc�e, titulaires du m�me dipl�me, une licence en l�occurrence, sont class�s � la 13. Un coup de gr�ce pour ces enseignants longtemps consid�r�s par leur tutelle comme l��pine dorsale du chantier de la r�forme. Reste � savoir si un tel revirement est le fruit d�un reniement affich� de cette m�me politique ou, comme le laissent entendre ces m�mes enseignants, il rel�ve d�un simplisme effarant en ce sens qu�aucun des syndicats classiques n�a daign� d�fendre leur particularit�. Dans les deux cas, le niveau d�instruction tant d�clam� pour la r�habilitation du m�tier d�enseignant et, au-del�, le crit�re de qualification si cher aux pouvoirs publics pour les diff�rentes classifications ne sont apparemment plus de mise, estiment les contestataires. Il suffit, ajoutent-ils, de participer � la mise en sc�ne des syndicats et de la tutelle qui s�adonnent au jeu d��laboration des lois et de leur contraire en vue de satisfaire �les grands bruits� pour �se tailler� une bonne place dans la nouvelle grille. En absence d�une repr�sentation syndicale loin donc de ce brouhaha, les PCEF, non seulement ont perdu la place qui leur revient de droit et de m�rite, mais se retrouvent loin derri�re leurs confr�res de m�me niveau et assimil�s aux fonctionnaires titulaires de la terminale ou d�un bac plus deux ans et demi. En l�absence du directeur de l'�ducation, les pr�sents ont install� diff�rents d�l�gu�s de diff�rentes da�ras pour coordonner et propager leur mouvement en vue de faire aboutir leurs droits.