Le 7e anniversaire de la mort de Mme A�t Abba, enseignante � l��cole de Sid-Ali Ouyahia, assassin�e par les gendarmes de la m�me localit� le 23 avril 2001, a �t�, cette ann�e, c�l�br� par l�association Thiliwa du village d�Ath Hichem �pour que nul n�oublie�, dira son pr�sident. En effet, cet anniversaire co�ncide avec l��veil de cette association qui reprend ses activit�s apr�s une longue p�riode pass�e en �stand by�. Un rassemblement devant la Maison du tapis, point de chute de quelques dizaines de citoyens qui prendront le transport vers les lieux de l�assassinat, s�est sold� par l�ouverture d�activit�s culturelles tout au long de la journ�e. Peu apr�s, des gerbes de fleurs seront d�pos�es sur les tombes des victimes d�Abi Youcef et d�Ath Yahia. D�autres encore sur les lieux de l�assassinat o� des portraits et st�les ont �t� d�j� dress�s ant�rieurement en hommage � ces jeunes victimes fauch�es � la fleur de l��ge. Encore plein d��motion, le mari de la premi�re victime t�moigne : �Tout ce que je peux dire c�est d��uvrer pour la paix, nourrir des id�es de non-violence dans les c�urs de ces jeunes, id�e amplement partag�e par ma d�funte �pouse qui, orpheline d�s son tr�s jeune �ge, ne comptait que sur son labeur. � Par ailleurs, une projection de vid�o t�moignant des �v�nements du Printemps noir et une conf�rence-d�bat ont �t� anim�es l�apr�s-midi. En outre, d�autres associations culturelles venant des localit�s voisines contribueront par des �changes interactifs � l�exemple de l�association Thizizwa (les abeilles) d�A�t-Sa�da, commune de Yataf�ne, avec une pi�ce th��trale retra�ant quelques pans de l�histoire ou la s�rie de sketches admirablement bien jou�s par des lyc�ens, amis des enfants de la victime ou encore �l�ves de celle-ci. En somme, une journ�e assez riche et vari�e o� les jeunes, notamment des lyc�ens profitant de la demi-journ�e du lundi, se sont solidaris�s avec les familles des victimes. �Aucune indemnit�, ni richesse, ni fortune ne pourrait combler ce vide qu�elles ont laiss� dans les c�urs de leurs parents, de leurs enfants et de leurs proches�, dira une jeune organisatrice de Thiliwa.