Les fournisseurs de deux marques de lampes � basse consommation (LBC) seront connus en juin prochain. 250 000 LBC seront vendues aux consommateurs � raison de 250DA l�unit�. Un programme quinquennal (2007- 2011) a �t� lanc� pour promouvoir l�efficience �nerg�tique dans le secteur du b�timent qui conna�t des pertes en �nergie de l�ordre de 40%. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir)- Dans le cadre du projet triennal MED-ENEC visant � d�velopper l�efficience �nerg�tique dans le secteur du b�timent en M�diterran�e, financ� par la Commission europ�enne, un atelier technique r�gional se tient depuis hier et aujourd�hui � l�h�tel El-Djaza�r, � Alger. Portant sur le th�me � B�timents efficients en �nergie et villes vertes : Facteurs de succ�s et outils de politique et de planification �, cet atelier, le troisi�me du genre, est anim� par des experts europ�ens, maghr�bins et du Moyen-Orient. H�te de cette manifestation, l�ambassadeur, chef de la d�l�gation de la Commission europ�enne en Alg�rie, Wolfgang Plasa, a, hier, relev� �le dilemme � en mati�re de ressources �nerg�tiques entre la quantit� et les prix qui connaissent une flamb�e. A ce propos, il a salu� la � prudence � de l�Alg�rie de penser aux g�n�rations futures, d�autant, selon lui, que les ressources �nerg�tiques sont limit�es et qu�il faut donc se pr�parer � leur �puisement. En ce sens, la meilleure source d��nergie r�side selon Wolfgang Plasa dans �l��conomis�, en d�autres termes, dans l�efficience �nerg�tique. Le b�timent perd 40% d��nergie A ce propos, le chef d��quipe MED-ENEC, Klaus Wenzel, a relev� la �r�elle volont� de l�Alg�rie de relever les d�fis d�une consommation efficiente en Alg�rie �. Une efficience appel�e � se d�velopper dans le b�timent, un secteur aux enjeux consid�rables mais qui conna�t cependant un taux de perte et de gaspillage de l�ordre de 40%, selon le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil. En ce sens, Chakib Khelil a rappel� que � l�efficacit� �nerg�tique et les �nergies renouvelables ont �t� r�affirm�es en tant que priorit�s gouvernementales, � travers la mise en place d�un syst�me incitatif favorisant l��mergence, � terme, d�un march� durable de la ma�trise de l��nergie �. La mise en �uvre de politique de ma�trise de l��nergie repose, selon Chakib Khelil, � sur une strat�gie nationale adapt�e au contexte de l��conomie de march� et des instruments sp�cifiques identifi�s dans le cadre de la loi de juillet 1999 �. Un plan d�actions quinquennal de ma�trise de l��nergie a �t� lanc� Parmi ces instruments, le Programme national de ma�trise de l��nergie (PNME) qui se d�cline sous la forme d�un plan d�action, �tal�e sur la p�riode 2007- 2011 et concernant l�ensemble des secteurs de consommation tels que le r�sidentiel, le transport et l�industrie. En ce qui concerne le secteur du b�timent, le PNME a �t� consacr� � la promotion d�un portefeuille de projets portant sur l��clairage performant, la r�habilitation thermique des b�timents existants, la haute performance �nerg�tique des b�timents neufs, la promotion du chauffe-eau solaire individuel et collectif ; et d�autres projets visant � favoriser la p�n�tration sur le march� d��quipements �lectrom�nagers performants. Il s�agit d�amorcer, selon le ministre de l�Energie, une dynamique de croissance du march� de l�efficacit� �nerg�tique dans le secteur du b�timent. L�acquisition de chauffe-eau subventionn�e Concr�tement, ce programme pr�voit un soutien financier direct pour l�installation de 400 chauffe-eau solaires individuels et 1000 dans le tertiaire (h�tels et h�pitaux), dans le but de dynamiser le march� de la demande � travers le versement d�une subvention aux futurs acqu�reurs, assurer une meilleure �conomie d��nergie et protection de l�environnement, et aboutir � terme � la production locale de cet �quipement. Un projet qui implique la participation de la BNA et doit aboutir � une r�duction des co�ts des chauffe-eau. Quant au projet de diffusion d�un million de lampes � basse consommation d��nergie, pour remplacer les lampes incandescentes dans les m�nages, Chakib Khelil a pr�cis� que le principe de ce programme est de lever le principal obstacle entravant la diffusion des LBC de qualit�. Le prix de vente des LBC r�duit de 50% Pour ce, une r�duction cons�quente du prix de vente des LBC (de l�ordre de 500 DA) a �t� pr�vue par un soutien financier au moyen du Fonds national pour la ma�trise de l��nergie (FNME). N�cessitant sur cinq ans une enveloppe de 30 millions de dollars, gr�ce aux taxes per�ues, le FNME est un outil de financement des surco�ts induits par l�int�gration de l�efficacit� �nerg�tique. A ce propos, le directeur g�n�ral de l�Agence de promotion et de rationalisation de l�utilisation de l��nergie (APRUE), Mohamed Bouzeriba, a indiqu� qu�un appel d�offres pour la fourniture de LBC a �t� lanc� et que les fournisseurs de deux marques de LBC seront retenus en juin prochain. Ces fournisseurs devront assurer la commercialisation d�une quantit� annuelle de 250 000 LBC Top, de qualit�, d�une dur�e de vie de dix ans. En pr�cisant que le co�t global de cette premi�re tranche repr�sente 20 milliards de centimes et que le FNME prendra en charge 50% du co�t de chaque LBC. De fait, cette lampe sera vendue en fin de compte � 250 DA au consommateur final. A charge, selon le directeur g�n�ral de l�APRUE, de r�duire les droits et taxes, voire �liminer la TVA, et mettre en place un laboratoire de contr�le, d�di� � l�efficience �nerg�tique, sous l��gide du minist�re du Commerce. A ce sujet, un groupe interminist�riel a �t� mis en place et charg� de la r�vision du dispositif r�glementaire et de l��laboration de normes, l��tiquetage �nerg�tique �tant en voie d��tre mis. Pour une conception architecturale efficiente en �nergie Un autre projet consiste � r�aliser 600 logements � haute performance �nerg�tique. Dans ce sens, des mesures ad�quates seront pr�vues et appliqu�es au niveau de la phase de la conception architecturale des logements et comprendront des strat�gies int�gr�es aussi bien dans la conception que dans le fonctionnement des logements. Selon Chakib Khelil, la finalit� du projet est de �contribuer � la g�n�ralisation des bonnes pratiques dans la conception architecturale de l�habitat� et �favoriser la mise en application des normes r�glementaires. Soit aussi �produire un effet de levier � l��chelle nationale, d�montrant la possibilit� de r�duire les consommations d��nergie li�es au chauffage en r�gions froides et � la climatisation en r�gions chaudes, pour un surco�t � la construction acceptable�.