La gestion de la 9e �dition des Jeux africains, tenue � Alger du 11 au 23 juillet 2007, n�a pas encore livr� tous ses secrets. Hier, le directeur g�n�ral de l�Office national des �uvres universitaires, M. Salah Belloucif, qui intervenait au forum de la radio El Bahdja, a tent� d�apporter quelques �claircissements concernant le paiement des fournisseurs et des travailleurs de l�office, d�tach�s pour assurer les meilleures conditions d�accueil aux participants venus d�une quarantaine de pays. Rosa. Mansouri - Alger (Le Soir) - Ainsi, le DG de l�Onou install� seulement depuis janvier 2008, en remplacement de M. Adour, a h�rit� d�une situation conflictuelle entre des fournisseurs et l�Onou qui, a priori, ne devait pas exister. Des fournisseurs et des travailleurs de cette institution, n�ont pas re�u, � ce jour leurs ch�ques en guise des services fournis dans le cadre de cette manifestation sportive et culturelle. M. Belloucif, qui reconna�t ouvertement l�existence du probl�me, a souhait� toutefois que son r�glement soit interne, loin de la pression m�diatique. Tr�s impulsif et affichant une m�fiance inexpliqu�e vis-�-vis de la presse, l�invit� du forum El Bahdja a accabl� tous les collaborateurs de l�Onou, y compris les �tudiants qui, pour d�noncer des situations difficiles et conflictuelles, s�adressent � la presse. �Que ceux qui se sentent d�laiss�s dans leurs droits fassent appel � la justice qui est garante des lois de la R�publique. Moi je suis un fonctionnaire de l�Etat et j�applique les lois�, dit-il � maintes reprises, insistant sur la complexit� de g�rer des probl�mes particuliers qui ont trait � une poign�e d��tudiants ou travailleurs. Concernant la question du payement des personnes (fournisseurs et personnel de l�Onou), durant les Jeux africains, M. Belloucif a expliqu� que son pr�d�cesseur �n�a pas d� encaisser dans les comptes de l�Onou l�argent des Jeux africains�. En fait, la commission nationale charg�e de la pr�paration de cette manifestation a pr�f�r� verser � l�Onou le budget relatif aux missions confi�es � l�Onou, comme le rev�tement et l��quipement des r�sidences universitaires pour les besoins de la manifestation, le recrutement et le d�tachement du personnel, la restauration, le transport. En principe, une comptabilit� sp�cifique devait g�rer ce budget. Chose qui n�a pas �t� faite, ce qui complique le payement des fournisseurs et des travailleurs. �L�argent est dans nos comptes, nous demandons � tous les fournisseurs qui n�ont pas �t� encore pay� de se pr�senter � nos services�, rassure-t-il. Concernant les personnes qui ont assur� le fonctionnement de t�ches accord�es � l�Onou, M. Belloucif a fait deux propositions. Soit de payer les travailleurs et cela risque de prendre un peu de temps, soit d�accorder aux travailleurs de l�Onou concern�s, un cong� sp�cifique. Gestion de la bourse transf�r�e dans les CU Revenant � l�ordre du jour de cette intervention, notamment la pr�paration de la prochaine rentr�e universitaire, le premier responsable de l�Onou affirme accueillir les futurs �tudiants avec beaucoup d�aisance, avec la r�ception de 82 000 nouveaux lits, dans un premier temps et 125 000 lits par la suite, au rythme de l�avancement des projets de constructions. Rien qu�en �quipements, une enveloppe financi�re de 388 000 milliards de centimes y a �t� consacr�e. �Nous avons des moyens colossaux pour garantir toutes les conditions n�cessaires pour les �tudiants �, dit-il en promettant de redonner aux r�sidences universitaires la place qu�elles m�ritent. De ce fait, une grande op�ration de �nettoyage� des cit�s universitaires des indus occupants sera entam�e cet �t�. Les familles qui squattent des pavillons entiers dans ces r�sidences ont �t� destinataires, � plusieurs reprises de mises en demeure, les sommant de quitter les lieux. En outre, des efforts importants devraient �tre d�ploy�s en mati�re de restauration et de gestion des bourses des �tudiants. M. Belloucif annonce le transfert, d�s la rentr�e prochaine, des services de bourses dans chaque r�sidence universitaire. Mani�re de faciliter le traitement des dossiers pour les �tudiants. Pour la restauration, le DG de l�Onou estime qu�une communaut� universitaire aussi importante m�rite d�avoir un centre de formation dans le domaine de la restauration, pour assurer les meilleurs services possibles. Il ne s�agit certainement pas pour ce responsable d�un constat mais d�un projet en phase de maturation. En mati�re des transports, M. Belloucif refuse toutefois de confirmer l�information qui s��tale sur l�octroi du march� de l�acquisition de 300 bus universitaires, � l�Etusa. �Nous avons un cahier des charges et un appel d�offres sera fait. Toutes les entreprises sont les bienvenues, � condition qu�elles respectent les r�gles du march�, souligne t-il, sans d�tails.