Un autre scandale vient d��branler le secteur des banques en Alg�rie. Fort heureusement, cette fois-ci, les int�r�ts de la banque ont �t� sauvegard�s gr�ce � la c�l�rit� de la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale. Avec la complicit� du directeur d�une agence de la Banque ext�rieure d�Alg�rie (BEA), six pr�sum�s commer�ants dont deux ressortissants syriens, ont tent� d�escroquer la banque en fournissant des garanties falsifi�es afin d�acc�der � un pr�t de 1,9 milliard de centimes, a-t-on appris de sources judiciaires s�res. Le pot aux roses a �t� d�couvert par la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale de Constantine suite � l�alerte donn�e par le notaire en charge du dossier de garantie. Il s�agit de l�agence n�50 de la BEA de Constantine, situ�e � l�ex-place d�Orl�ans, au centre de La Casbah. Selon les m�mes sources, la d�cision de la commission r�gionale de la BEA de d�bloquer seulement 560 millions de centimes pour financer ce pseudo-projet aurait �t� � l�origine d�un conflit entre les sept complices. Un conflit qui a fini par constituer pour les gendarmes le fil conducteur de l�enqu�te. Les associ�s dans cette tentative d�escroquerie, ajoutent nos sources, auraient d�clar� aux enqu�teurs que le directeur de ladite agence bancaire les a d�nonc�s par �vengeance � � cause d�un diff�rend sur le pourcentage convenu, la banque n�ayant pas accord� le cr�dit escompt�. Le directeur de l�agence, A.Y. en l�occurrence, a, pour sa part, tout ni�. Il appuiera ses propos par le fait que c�est lui qui est all� v�rifier l�authenticit� des documents pr�sent�s par ses acolytes aupr�s du notaire qui a �tabli les actes. Mis sous contr�le judiciaire par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Ziadia, ce responsable devrait r�pondre de plusieurs chefs d�inculpation dont appartenance � une association de malfaiteurs, faux et usage de faux, trafic d�influence et conjuration, enrichissement illicite et tentative d�escroquerie. L�un des Syriens compara�tra �galement pour s�jour ill�gal avec trois de ses associ�s, tous plac�s sous mandat de d�p�t. Le deuxi�me ressortissant syrien est mis sous contr�le judiciaire alors q�un autre accus� dans cette affaire a b�n�fici� de la libert� provisoire. L�enqu�te est encore en cours.