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CE MONDE QUI BOUGE
Liban, la menace salafiste Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 05 - 2008

L��lection de Michel Sleimane � la t�te de l�Etat libanais a certes mis fin � une impasse politico-institutionnelle qui durait depuis 18 mois. La m�diation entreprise par le Qatar, pays qui entretient des relations, disons cordiales, avec tous les protagonistes de la crise libanaise et leurs relais ext�rieurs � la Syrie et l�Arabie saoudite � n�est pas �trang�re au fait que toute la classe politique libanaise se d�cide d�enterrer la hache de guerre. Mais, il s�en est fallu de peu pour que le Liban ne soit le th��tre d�une nouvelle guerre civile.
En effet, selon le Canard Encha�n� du 21 mai, �le mois dernier, l�Arabie saoudite, mandat�e par les Etats-Unis, a pouss� le gouvernement libanais � s�en prendre au Hezbollah au risque de favoriser un nouvel affrontement (�) Mais apr�s les premi�res incursions arm�es du Hezbollah � Beyrouth et � Tripoli, le gouvernement a d� baisser pavillon�. L�hebdomadaire satirique ajoute : �Et cette fois-ci, ce n�est pas la France mais l��mir du Qatar qui, avec l�appui de la Ligue arabe, et malgr� l�hostilit� de l�Arabie saoudite et de la Jordanie, a jou� les bons offices�. Obnubil�s par la mont�e en puissance de l�Iran, les Saoudiens qui suspectent le Hezbollah de n��tre que le bras arm� iranien au Liban � Washington et Tel-Aviv ainsi que l�Egypte et la Jordanie font d�ailleurs la m�me lecture � ne se sont pas seulement content�s de soutenir le gouvernement de Fouad Siniora et leur prot�g�, Saad Hariri. Ils n�ont officiellement rien fait pour emp�cher un rapprochement entre le Courant du futur de Saad Hariri et le mouvement salafiste dirig� par Zakaria al-Masri , l�un des dignitaires de la mosqu�e Hamza de Tripoli, et ce, dans le but de contenir la mont�e du mouvement chiite cons�cutive � la guerre d�agression isra�lienne contre le Liban de juillet 2006. Faut-il rappeler que l�embl�me du parti de Hariri, dont le p�re, l�ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri �tait un prot�g� des Saoudiens, est le m�me que celui de l�Arabie saoudite ! Quant � Dai al-Islam, fondateur du courant salafiste libanais, il suffit d��couter ses pr�ches � l�endroit du Hezbollah accus� d��tre �l�ennemi principal du Liban� ! Car pour le parti de Hariri et ses alli�s salafistes, �le conflit isra�lo-arabe constitue un enjeu secondaire par rapport � la n�cessit� vitale de prot�ger l�identit� sunnite�, �crit Bernard Rougier dans le Monde diplomatique dat� de janvier 2007. Et c�est l�une des raisons qui font que l�Arabie saoudite, l�Egypte et la Jordanie ont constitu� un �triangle arabo-sunnite� pour contrer une dynamique radicale assimil�e � une influence iranienne r�fract�e par le Hezbollah aupr�s des opinions publiques de ces trois pays�, ajoute encore Bernard Rougier. D�s lors, la menace principale pesant sur le Liban ne vient pas du Hezbollah mais des salafistes sunnites, lesquels semblent d�cid�s � en d�coudre avec l�ennemi h�r�ditaire chiite. Non que le Hezbollah soit un parti progressiste mais parce qu�il s�agit d�un mouvement communautariste chiite dont le principal objectif est de d�fendre la place de cette communaut� au sein de la soci�t� et de l��chiquier politique libanais. Minoritaires au Liban, les chiites savent qu�ils ne peuvent pas imposer leur vision aux sunnites et aux chr�tiens libanais (ces derniers repr�sentent 40% de la population), sous peine d�implosion brutale du pays. En outre, si le Hezbollah est la principale force chiite, il doit compter avec son rival au sein de la communaut� chiite, le parti Amal de Nabih Berri. A l��vidence, ces deux partis chiites et leurs alli�s chr�tiens (entre autres, les partis du g�n�ral Michel Aoun, celui de Michel Murr et celui d�Elie Skaff) constituent ensemble une force politique en mesure de l�emporter �lectoralement. C�est certainement la raison principale qui fait que le Hezbollah, Amal et Michel Aoun sont stigmatis�s par des m�dias occidentaux comme �tant des forces manipul�es par Damas et T�h�ran.H. Z.

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