Etape significative dans la promotion des �changes interuniversitaires, c�est en ces termes que l�ambassadeur d�Alg�rie en France, Missoum Sbih, a qualifi� le premier colloque interuniversitaire Alg�rie- Alsace qui s�est d�roul� le 28 mai dernier. De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed Dans son allocution d�ouverture de cette rencontre, qu�il copr�sidait avec le pr�sident de la r�gion Alsace, le diplomate alg�rien a estim� que c�est dans �les domaines universitaire et scientifique que se construit la partie la plus noble et la plus fructueuse de notre coop�ration qui engage, pour une large part, l�avenir des relations entre l�Alg�rie et la France�. Apr�s avoir �voqu� les liens traditionnels entre les universit�s alg�riennes et alsaciennes qui ont permis � de nombreux projets de se concr�tiser (LMD, formations doctorales et projets de recherche) et apr�s avoir remerci� les acteurs des deux parties pour leur implication dans la r�alisation de ces projets, le diplomate alg�rien a propos� les champs possibles de r�flexion pour approfondir la coop�ration universitaire. Les pr�sidents des universit�s des deux pays �pourraient se demander comment les objectifs de la politique fran�aise, qui visent � attirer les meilleurs enseignants et chercheurs du monde entier, pourront � l�avenir recevoir une interpr�tation qui �pargne aux universit�s alg�riennes les effets de la logique de l�immigration choisie pour mieux d�gager, d�un commun accord, les moyens d�intensifier les diff�rentes formes de coop�ration sans pour autant aggraver la saign�e dans les rangs de nos enseignants et de nos chercheurs �. Aborder cette r�flexion qui doit concilier la souverainet� des Etats et prendre en compte les exigences propres � chaque pays, rel�ve �d�une vision �lev�e de la coop�ration internationale �, a pr�cis� l�ambassadeur alg�rien et constituera, sans aucun doute, une voie pour la construction de la relation exceptionnelle que �la France et l�Alg�rie ont d�cid� de construire ensemble et qui s�est sold�e, lors de la derni�re visite en Alg�rie du pr�sident fran�ais, par la signature du nouvel accord de partenariat qui �reconna�t une place pr�pond�rante � la coop�ration universitaire et scientifique�. Et comment, a conclu l�ambassadeur d�Alg�rie, ne pas �voquer � alors que nous sommes � Strasbourg, capitale de l�Europe � le projet d�Union pour la M�diterran�e et insister sur sa dimension humaine ? Missoum Sbih s�est dit convaincu que m�me si les diplomates �peinent encore � la t�che� enseignants et chercheurs, de par leur vocation, s�emploieront � donner une dimension humaine � ce projet. Rappelons que c�est justement cette dimension humaine qui �tait au c�ur de l�intervention de l�ambassadeur alg�rien au Forum �UMP pour quoi faire et comment� de Paris en mars dernier � l�Unesco, et dans laquelle il avait sugg�r�, comme �l�ment d��quilibre dans la construction de cette Union, �une pr�f�rence euro-m�diterran�enne, un Schengen m�diterran�en�.