Tahar Benba�b�che, ex-secr�taire g�n�ral de l�Onec (Organisation nationale des enfants de chouhada) et du RND, �tait de passage � Mila, ce samedi 31 mai, o� il a eu � rencontrer de nombreux partisans de sa d�marche qui consiste en la r�appropriation et en le redressement de l�organisation dont il avait la charge. Sa strat�gie s�articule sur un �ventuel appui sans r�serve de la base militante des fils de chahids, exc�d�s par �une absence pr�judiciable et une gestion chaotique� des affaires de ce mouvement, sans condition de tendance, avec � l�appui la collecte d�un maximum de signatures � travers l�ensemble des wilayas, et ce, afin de mettre le bureau national actuel, �qui ne repr�sente que lui m�me�, devant le fait accompli. Benba�b�che, sans le dire ouvertement, veut ratisser large en jouant au f�d�rateur de toutes les tendances de cette famille r�volutionnaire. Son objectif est d�avoir une assise solide, un r�le plus tranchant et une mission plus claire et hautement responsable, autrement dit donner � l�Onec la place qui est la sienne. Retra�ant bri�vement l�historique de cette organisation, ses hauts et ses bas, ses positions courageuses et tranch�es par rapport aux diff�rents �v�nements qu�a connus le pays notamment en 1989 contre le retour des pieds-noirs, en mai 1991 et le refus de participer aux �lections l�gislatives pour les raisons que tout un chacun conna�t et enfin juin 1993 lors du basculement vers l�inconnu. M�me aujourd�hui, la situation est des plus inqui�tantes, du moins sur le plan social, selon Benba�b�che, car le foss� ne cesse de s��largir entre les gouvernants et les gouvern�s. Pour preuves, l�important taux d�abstention lors des �lections de ces derni�res ann�es, les �meutes un peu partout, le ph�nom�ne des harraga, la corruption �rig�e en r�gle, les vols et d�tournements des deniers publics, l�ampleur du ph�nom�ne de la drogue, le crime organis�, la g�n�ralisation du piston et du passe-droit, le r�gionalisme et le tribalisme, la non-gestion des affaires publiques, la faillite des gouvernements et des gouvernants, avec comme cerise sur le g�teau, l�impunit� totale pour tous ces crimes commis envers les int�r�ts du peuple et de la nation. L�affaire Khalifa, qui a co�t� 17 milliards de dollars au Tr�sor public, avec le proc�s que l�on sait, n�est qu�un dossier parmi tant d�autres, poursuit M. Benba�b�che qui soutient que la situation actuelle est beaucoup plus explosive que celle d�Octobre 1988. Pour l�ancien secr�taire g�n�ral de l�Onec et du RND, �la situation exige de toutes les forces vives de la nation, l� o� elles se trouvent, de rassembler leurs efforts pour sortir l�Alg�rie de cette impasse, et c�est le moins qu�on puisse faire par rapport aux sacrifices consentis par nos parents�.