A partir de Tizi-Ouzou et par la voix de son charg� de la communication, M. Boulenouar pr�sent au point de presse organis�, hier par la repr�sentation au niveau local, l�UGCAA, (Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens), alerte les pouvoirs publics sur la n�cessit� de prot�ger l�activit� commerciale en Alg�rie menac�e par l�anarchie et la d�sorganisation, le secteur informel dont le taux de repr�sentation est estim� � 60%, soit 1 800 000 contre seulement 1 240 000 op�rateurs l�gaux dont 8 000 activent dans le secteur de l�artisanat ; 50 000 dans le commerce de gros ; 546 000 dans le commerce de d�tail et 400 000 dans les services. �La situation est inqui�tante. Pour avoir atteint le seuil des 12% en Italie, la situation a n�cessit� des mesures radicales de la part des autorit�s publiques dans ce pays�, dira le charg� � la communication de l�UGCAA qui s�est fait l��cho du d�sarroi que ressentent les op�rateurs commerciaux et de la n�cessit� d�une organisation plus accrue du parc commercial dans le pays. Celui-ci repr�sente un taux d�absorption potentiel qui peut aller de 3 � 4 millions de commer�ants. �Ce qui g�ne, c�est la d�sorganisation et partie de l��conomie nationale�, ajoutera-t-il. Une remise en ordre de fond en comble est n�cessaire et dans tous les rouages, et, notamment, celui de la distribution qui fonctionne de fa�on artisanale et anarchique depuis le d�sengagement de l�Etat, a-t-on fait observer. �Un dossier qui doit concerner non pas le minist�re du Commerce seulement mais l�ensemble du gouvernement �, dira l�orateur. Le m�me d�sarroi est exprim� par les membres du bureau de la wilaya de Tizi-Ouzou de l�UGCAA aussi inqui�tante. Au 31 d�cembre 2007, il a �t� recens� 45 249 op�rateurs, tous secteurs confondus, avec la pr�cision que �les petits commerces et les services repr�sentent l�essentiel de l�activit� dans une r�gion plus consommatrice que productrice�. observent les repr�sentants des commer�ants de la wilaya de Tizi-Ouzou. Sous les effets conjugu�s de la d�sorganisation et de l�avanc�e galopante de l�activit� commerciale informelle, un commer�ant sur dix est astreint � l�abandon de l�activit�, soit 10% du total des op�rateurs. S�en suit une d�sertion des locaux occup�s avec, parfois, le paiement des charges locatives et de fonctionnement. L�effet n�faste de l�op�ration gouvernementale, qui consiste � r�aliser 100 locaux par commune au b�n�fice des jeunes, n'a pas �chapp� � ces commer�ants qui d�noncent �la d�rive renti�re� qui a accompagn� l�attribution de ces n�ont pas h�sit� � les louer et � les sous-louer, selon les membres de l�UGCCA pour qui l�Etat peut intervenir sous des formules diverses (prise en charge pendant une certaine dur�e des charges locatives, all�gement de la fiscalit�) pour la location par les jeunes ch�meurs des locaux commerciaux d�tenus par les particuliers et qui restent inoccup�s et en rupture de baux. Cette formule aidera � donner une l�gitimit� commerciale � ces op�rateurs souterrains et ill�gaux et � r�sorber l�activit� commerciale informelle qui a transform� les grandes art�res des villes en grandes surfaces � ciel ouvert o� se vendent m�me des produits alimentaires et p�rissables ainsi que des articles de contrefa�on. Ce ph�nom�ne, explique aussi le nombre croissant d�abandon, radiation et de modification au registre du commerce, s�inqui�tent les membres de l�UGCAA de Tizi-Ouzou.