Le nombre de commerçants qui exercent de manière illégale augmente de plus en plus. Ce phénomène, ajouté à de nombreux problèmes socioéconomiques dont souffre le citoyen aujourd'hui, a fait qu'actuellement le nombre de ceux qui activent dans l'informel dépasse, de loin, le nombre de ceux qui exercent de manière légale. C'est pour le moins le schéma qu'a dressé Hadj Tahar Boulenouar chargé de la communication à l'Union générale des commerçants et des artisans algériens. Ce responsable a affirmé que, selon les dernières estimations de l'Ugcaa, le nombre de commerçants pratiquant dans l'informel a atteint près de 2 millions, soit le double par rapport à celui de 2005. Tandis que le nombre de commerçants qui travaillent légalement est de 1.250.000, selon les chiffres communiqués par le Centre national des registres de commerce, a précisé M. Boulenouar. Le constat est clair. Selon le responsable, l'anarchie atteint quasiment et sévèrement tous les segments de l'activité commerciale sur le marché algérien. La responsabilité de ce désordre, ajoute M. Boulenouar, est partagée par tous. Elle ne s'arrête pas uniquement au commerçant qui exerce dans l'informel, ni au consommateur qui préfère procurer des produits contrefaits, ignorant ainsi le rapport qualité/prix. au contraire, cette mauvaise organisation est sous la responsabilité de tous les agents en relation de près ou de loin avec ce métier, notamment les ministères, en l'occurrence des Finances, du Commerce et des Collectivités locales. A cet effet, et dans le but d'initier la culture d'organisation du marché algérien, l'Ugcaa a annoncé, hier, la création, première du genre, d'une commission nationale regroupant tous les distributeurs de produits agroalimentaires exerçant sur le territoire national en une seule commission pour la consolidation des efforts et la confrontation de l'informel. «Impossible de gérer le marché sans passer en premier lieu par l'organisation de la distribution», a argumenté M. Boulenouar. En Algérie, les institutions de l'Etat concernées n'arrivent pas à organiser ce marché. La politique entreprise par le gouvernement s'est avérée incapable de trouver des solutions efficaces pour faire face au phénomène de la contrefaçon, a ajouté M. Boulenouar. L'état des marchés le prouve. On assiste actuellement à une augmentation flagrante et inquiétante du nombre de marchés informels, ainsi que de celui des commerçants qui exercent dans l'illégalité. «La désorganisation des circuits de vente et de la distribution dissuade les investisseurs nationaux et étrangers de s'installer et d'investir chez nous», a-t-il ajouté. I. A. M. Le nombre de commerçants qui exercent de manière illégale augmente de plus en plus. Ce phénomène, ajouté à de nombreux problèmes socioéconomiques dont souffre le citoyen aujourd'hui, a fait qu'actuellement le nombre de ceux qui activent dans l'informel dépasse, de loin, le nombre de ceux qui exercent de manière légale. C'est pour le moins le schéma qu'a dressé Hadj Tahar Boulenouar chargé de la communication à l'Union générale des commerçants et des artisans algériens. Ce responsable a affirmé que, selon les dernières estimations de l'Ugcaa, le nombre de commerçants pratiquant dans l'informel a atteint près de 2 millions, soit le double par rapport à celui de 2005. Tandis que le nombre de commerçants qui travaillent légalement est de 1.250.000, selon les chiffres communiqués par le Centre national des registres de commerce, a précisé M. Boulenouar. Le constat est clair. Selon le responsable, l'anarchie atteint quasiment et sévèrement tous les segments de l'activité commerciale sur le marché algérien. La responsabilité de ce désordre, ajoute M. Boulenouar, est partagée par tous. Elle ne s'arrête pas uniquement au commerçant qui exerce dans l'informel, ni au consommateur qui préfère procurer des produits contrefaits, ignorant ainsi le rapport qualité/prix. au contraire, cette mauvaise organisation est sous la responsabilité de tous les agents en relation de près ou de loin avec ce métier, notamment les ministères, en l'occurrence des Finances, du Commerce et des Collectivités locales. A cet effet, et dans le but d'initier la culture d'organisation du marché algérien, l'Ugcaa a annoncé, hier, la création, première du genre, d'une commission nationale regroupant tous les distributeurs de produits agroalimentaires exerçant sur le territoire national en une seule commission pour la consolidation des efforts et la confrontation de l'informel. «Impossible de gérer le marché sans passer en premier lieu par l'organisation de la distribution», a argumenté M. Boulenouar. En Algérie, les institutions de l'Etat concernées n'arrivent pas à organiser ce marché. La politique entreprise par le gouvernement s'est avérée incapable de trouver des solutions efficaces pour faire face au phénomène de la contrefaçon, a ajouté M. Boulenouar. L'état des marchés le prouve. On assiste actuellement à une augmentation flagrante et inquiétante du nombre de marchés informels, ainsi que de celui des commerçants qui exercent dans l'illégalité. «La désorganisation des circuits de vente et de la distribution dissuade les investisseurs nationaux et étrangers de s'installer et d'investir chez nous», a-t-il ajouté. I. A. M.