C�est le nombre des d�tournements au niveau des tr�soreries et des comptables qui importe et non leur volume qui est minime, selon le directeur g�n�ral de la Comptabilit�. Mohamed Djahdou indique par ailleurs que cette administration compte am�liorer les conditions d�accueil des usagers. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir)- Hier au si�ge du minist�re des Finances, le directeur g�n�ral de la Comptabilit�, Mohamed Djahdou, a explicit� le processus de r�formes tous azimuts et processus de modernisation de la comptabilit� g�n�rale publique et des services du Tr�sor public. Un double processus qui co�tera 10 milliards de dinars pour les quatre prochaines ann�es et dans lequel cette direction s�est engag�e. Comptant un effectif de 14 500 agents et chapeautant notamment la Tr�sorerie centrale, les tr�soreries de wilaya, communales et des structures de sant�, cette direction est charg�e essentiellement du contr�le de l�utilisation de la d�pense publique, en veillant � la r�gularit� de l�ex�cution et sa liquidation. A ce propos, Mohamed Djahdou a �voqu� la restructuration du circuit de la d�pense publique dans le contexte d�un troisi�me plan quinquennal 2010-2014 �en pr�paration�. Dans cet ordre d�id�es, le directeur g�n�ral de la Comptabilit� a indiqu� qu�un nouveau plan comptable de l�Etat, en pr�paration et ax� sur la transparence et une fiabilit� accrue, sera pr�t d�ici juin 2009. Il a �galement indiqu� que le d�cret d�application n� 08- 156 de la loi 07-11 portant nouveau syst�me comptable financier, devant entrer en vigueur le 1er janvier 2009, a �t� publi� dans le dernier Journal officiel n�27, et ce en attendant la parution de l�arr�t� minist�riel relatif � la nomenclature et finalis� au niveau du secr�tariat g�n�ral du gouvernement. D�autres points ont �t� �voqu�s dont la r�vision du cadre l�gislatif de la comptabilit� publique et celle opportune pour �la sauvegarde de l�int�r�t public�, du cadre l�gislatif r�gissant la profession des experts comptables et des commissaires aux comptes et comptables agr��s. En outre, Mohamed Djahdou a �voqu� la question des d�tournements comptables et de tr�sorerie. Tout en indiquant qu�en 2007, plus de soixante missions de contr�le dont 27 au niveau des tr�soreries de wilaya, 20 au niveau des tr�soreries de commune, cinq dans les comptes d�affectation sp�ciale et 7 missions ponctuelles ont �t� programm�es et men�es par les inspecteurs des services comptables et que le nombre des missions d�inspection augmentera en 2008 � 70 missions, couvrant m�me des postes � l��tranger. Certes, le directeur g�n�ral de la Comptabilit� a reconnu qu��il y a des choses n�gatives, des malversations, des d�tournements de fonds� au niveau de certaines tr�soreries, dont un cas r�cent dans une tr�sorerie de wilaya. Toutefois, Mohamed Djahdou a estim� que c�est le nombre de d�tournements au niveau des tr�soreries et des comptables qui importe et non leur volume qui est minime, selon lui. Des montants peu importants mais un nombre de d�tournements �inqui�tant �, laissera-t-il entendre. M�me s�il a insist�, relativisant, sur les efforts d�ploy�s en mati�re de v�rification et de contr�le interne. De m�me que le directeur g�n�ral de la Comptabilit� a �voqu� la r�habilitation et la r�alisation d�infrastructures nouvelles ainsi que la n�cessit� d�am�liorer les conditions d�accueil et de prise en charge des dol�ances des usagers, notamment les conditions d�accueil des b�n�ficiaires de pensions au niveau du Tr�sor central.