Malgr� toutes les restrictions faites par l�Etat pour r�duire au maximum le nombre d�exportateurs des produits ferreux et non ferreux, et par la m�me surveiller de pr�s ces mat�riaux tr�s d�licats, le nombre de r�cup�rateurs s�est multipli� au niveau national sillonnant villes et villages � la recherche du moindre objet m�tallique � r�cup�rer en l�achetant aupr�s des m�nages et autres particuliers. Cependant, si ce commerce a servi � la r�cup�ration des tonnes de d�chets ferreux et non ferreux, jet�s en pleine nature, comme les carcasses de v�hicules, les pyl�nes �lectriques usit�s, et tant d�autres produits m�talliques qui jonchaient nos champs et m�me les trottoirs des villes ; si cette pratique a favoris� et encourag� les gens � r�cup�rer depuis les d�charges publiques des tonnes de d�chets m�talliques et des autres alliages, il n�en demeure pas moins que depuis un certain temps d�j�, les produits de r�cup�ration �tant de plus en plus �puis�s alors que le nombre de r�cup�rateurs a presque multipli�, des pratiques ill�gales ont commenc� � voir le jour. Ainsi en est-il de la constitution de bandes de malfaiteurs sp�cialis�es dans le vol de fils �lectriques, de c�bles t�l�phoniques et, tout r�cemment, � M�chedallah, les vols des couvercles des regards d�assainissement et autres avaloirs. A propos des bandes sp�cialis�es dans le vol des c�bles �lectriques, mercredi pass�, au niveau de la localit� de Cha�bat Brahim, dans la commune de Taghzout, � 5 km au nord-est de Bouira, un jeune de la commune a �t� carbonis� par un c�ble �lectrique HT de 3 000 volts, alors qu�il tentait de sectionner les c�bles. La bande qui travaillait avec ce pauvre jeune qui a �t� enterr� vendredi dernier � Taghzout a �t� arr�t�e par la gendarmerie nationale de Ha�zer. Elle est constitu�e d�individus natifs de Bordj-Bou-Arr�ridj et Bouira. Elle aurait � son actif plusieurs vols de c�bles �lectriques, dont ceux du village Ighil Ma�mar que nous avons �voqu� dans l�une de nos pr�c�dentes �ditions, ainsi que ceux des villages Taguemount, Boumechraf et A�n Allouane, relevant tous de la commune de Ha�zer� Ainsi, et face � la furie du gain facile, des individus sans scrupules n�h�sitent pas � encourager la constitution de bandes et m�me leur montrer des pistes d�o� elles peuvent se procurer du m�tal pour le leur revendre. Si ce proc�d� et l�implication des uns et des autres est difficile � d�montrer, il n�emp�che que le fait de voir ces r�cup�rateurs justement accepter des couvercles de regards d�assainissement ou tout autre objet m�tallique dont l��tat neuf et l��vidence d�un vol sont manifestes peut �tre consid�r� comme �tant de la complicit�. Et c�est pour cela que l�Etat est interpell� pour stopper ces d�rives en faisant des descentes inopin�es chez ces r�cup�rateurs ou en instaurant des mesures drastiques avec l�installation de contr�leurs permanents au niveau de ces points de r�cup�ration.