Douze jours apr�s la fermeture de l�APC d�Idjeur par les villageois d�Ighra�ne qui ont, rappelons-le, exig� une commission d�enqu�te pour faire la lumi�re sur les malfa�ons constat�es sur des projets d�utilit� publique dont a b�n�fici� leur village, notamment le projet d�am�nagement du stade (voir notre �dition du 5 juillet), le wali a d�p�ch� son conseiller technique charg� du d�veloppement local pour faire la lumi�re sur cette affaire qui a d�fray� la chronique locale. Le repr�sentant du wali �tait � pied d��uvre, samedi matin, � Ighra�ne pour constater de visu l�existence des malfa�ons dont il est fait mention dans le rapport des villageois. Outre la visite des chantiers incrimin�s (stade, assainissement�) le conseiller du wali d�cortiquera les dossiers techniques et administratifs des projets � tous les niveaux, leur ex�cution et leur suivi technique, les entreprises, les clauses des march�s, les sous-traitances, la qualification des sous-traitants... � l�effet de pr�senter au wali un rapport exhaustif assorti de propositions. Cette initiative a l�air de satisfaire les villageois qui surseoiront probablement � leur mouvement jusqu�� la conclusion de l�enqu�te. Comme il fallait s�y attendre, cette affaire a �t� politis�e, chose dont se d�fendent les Ighra�nis qui r�pliquent en affirmant que leur village a �t� derri�re l��lection de l�ex�cutif communal. Lundi, cinq villages ont tent� une m�diation aupr�s du comit� de village Ighra�ne alors que des membres de l�ex�cutif communal ont r�it�r�, mardi,, leur disponibilit� au dialogue sans exclusive auquel ne croient plus les citoyens du village Ighra�ne qui soutiennent que leurs revendications n�ont pas trouv� une oreille attentive au moment voulu. �On voulait juste savoir comment les projets ont �t� r�alis�s, si on nous avait permis de voir les fiches techniques et les cahiers des charge, on n�en serait pas l�, conclut un membre du comit� de village qui affirme que 19 poteaux sans semelles ont �t� d�nombr�s sur le mur de cl�ture du stade. Le premier magistrat de la commune avait affirm� sur ce point pr�cis que l�entreprise s��tait engag�e � refaire les travaux � ses frais et que la solution n��tait pas dans l�emp�chement de la poursuite du chantier au risque de voir l�entreprise avoir gain de cause.