L��t� semble se prolonger et accompagne les je�neurs qui suffoquent en ces premiers jours de ramadan. Un climat qui profite aux vendeurs de glaces. Ainsi, quelques heures seulement apr�s la rupture du je�ne, les cr�meries sont prises d�assaut par les familles. Certains glaciers, qui d�s la fin du mois d�ao�t se convertissaient � la vente de la zlabia et autres sucreries confectionn�es pour le mois de ramadan, vont cette ann�e prolonger la fabrication des glaces tant que l��t� n�aura pas dit son dernier mot. Le programme des soir�es ramadanesques semble tout trac� pour les Oranais. Ils se dirigent vers le front de mer pour y chercher le pr�cieux bol d�air frais. Des familles enti�res, des couples ou encore des groupes de jeunes profitent de la fra�cheur de l�air marin tout en d�gustant une glace attabl�s aux terrasses des cr�meries. Les lieux ne d�semplissent que tard dans la soir�e, c�est ce qui est d�ailleurs attendu par les vendeurs de cr�me glac�e au vu de l�affluence de ce premier jour du ramadan. D�s lors, ils esp�rent que l��t� se prolongera encore longtemps, m�me si dans la journ�e la chaleur n�est pas vraiment la bienvenue. A. B. DIRECTION DU COMMERCE 40 brigades de la DCP � pied d��uvre La direction du commerce a mobilis�, pour ce mois sacr� de ramadan, plus de 40 brigades relevant de la DCP qui op�rent des contr�les intensifs quotidiens. Par ailleurs, les �l�ments du Bureau communal d�hygi�ne maintiennent la pression sur les �tablissements de restauration, qui accueillent les je�neurs qui n�ont pas d�autre choix que de se tourner vers des �tablissements o� souvent la qualit� des repas laisse � d�sirer. D�autres commer�ants font partie des contr�les s�v�res des brigades de la DCP, il s�agit des vendeurs de zlabia, chamia et autres sucreries, qui n�h�sitent pas � utiliser la m�me huile plus d�une dizaine de fois, ce qui est totalement contraire � la loi du commerce et surtout et avant tout contraire � l�hygi�ne. Le consommateur n��chappe pas aux intoxications alimentaires durant ce mois o� il craque souvent devant des g�teaux � l�aspect all�chant mais dont la confection est parfois douteuse. L�on saura que les �l�ments de la DCP et ceux du Bureau communal d�hygi�ne d�Oran vont redoubler les contr�les au niveau des boucheries , p�tisseries , boulangeries, restaurants�