Louisa Hanoune ne d�col�re pas. La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs continue de fulminer contre l�adoption de l�ordonnance sur le membre du Parlement qui a permis de tripler les indemnit�s des d�put�s. Elle estime que ce n�est ni plus ni moins �d�emplois fictifs� et fait un lien avec la r�vision de la Constitution qui se fera vraisemblablement par voie parlementaire. Sans le dire ouvertement, Hanoune pense que ce cadeau fait aux d�put�s s�inscrit en droite ligne de cette �ch�ance. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Il s�agit pour le num�ro un d�un vrai scandale et d�un pr�c�dent et appelle m�me le Conseil constitutionnel � se prononcer puisque ladite ordonnance a un effet r�troactif, ce qu�elle qualifie d� �ill�gal�. Elle trouve, en effet, anormal que des d�put�s qui ne peuvent en aucun cas �tre consid�r�s comme des fonctionnaires votent pour leurs propres indemnit�s. �C�est du jamais vu. Nous sommes tr�s en col�re parce que cela discr�dite compl�tement l�APN, surtout que cela intervient � la veille de la r�vision constitutionnelle annonc�e. Tout le monde peut en tirer des conclusions. En contrepartie de quoi donne-t-on ces indemnit�s ? � Et de conclure : �Il n�y a vraiment pas de quoi �tre fier.� Autre sujet d�inqui�tude au niveau du Parti des travailleurs, l�orientation �conomique du pays. A ce sujet, Louisa Hanoune, qui animait hier un point de presse � l�issue de la r�union du secr�tariat politique du parti, s�est demand�e pourquoi en la mati�re, il existait un �v�ritable concentr� de contradictions�. Elle dit, en effet, ne pas comprendre pourquoi lorsque le pr�sident de la R�publique dit que la politique de privatisation a �t� un �chec, les d�cisions ne suivent pas de mani�re automatique. Ce qui lui fera dire �on se demande qui dirige�. Toujours aussi hostile � la politique men�e par Temmar, Hanoune reproche � ce dernier de n�avoir pas voulu accepter le d�bat g�n�ral sur la politique de privatisation et ne demande ni plus ni moins que le gel de la loi 01-04. Sur un autre plan, Hanoune a d�nonc� le cafouillage qui existe en mati�re de statistiques et a, une fois de plus, demand� le rapatriement de l�argent plac� par l�Alg�rie dans les banques �trang�res pour le mettre � l�abri. N. I. �LECTION PR�SIDENTIELLE �Encore trop t�t�� Interrog� au sujet de la participation de son parti � la prochaine �lection pr�sidentielle, Louisa Hanoune a r�pondu qu�il �tait encore trop t�t pour se prononcer. �Rien ne presse. Notre parti d�cidera souverainement et sereinement. Nous avons tout le temps pour le faire�, dit-elle. Au sujet de la r�vision constitutionnelle, Hanoune estime que le fond du probl�me n�est pas la limitation du nombre de mandats mais l�introduction de la r�vocabilit� de ce dernier. Elle pense que le fait de remettre en jeu un mandat donnera plus de cr�dit � l��lection et pense n�anmoins que la voie r�f�rendaire est la meilleure.