L�affaire du scandale � l�origine de la suspension et mutation de quatre magistrats exer�ant au niveau du tribunal correctionnel de Kol�a, est programm�e pour le 11 d�cembre au niveau de la cour d�Alger. Selon une source judiciaire s�re, plusieurs personnes sont poursuivies dans cette affaire dont des commer�ants activant au niveau du quartier r�sidentiel de Sa�d-Hamdine, � Bir- Mourad-Ra�s, � Alger. Selon nos sources, le principal mis en cause dans cette affaire a �t� reconnu coupable de �fraude fiscale et de blanchiment d�argent� et avoir b�n�fici� d�une �protection sp�ciale� de la part de certains magistrats exer�ant au niveau de ladite juridiction. Pour rappel, c�est suite � ce scandale que le ministre de la Justice et garde des Sceaux avait pris une s�rie de mesures �troitement li�es � cette affaire. Ainsi, le procureur g�n�ral, deux de ses adjoints et un juge d�instruction ont �t� relev�s de leurs fonctions et font actuellement l�objet de mesures conservatoires. D�apr�s nos sources, la suspension des quatre magistrats est intervenue apr�s que l�inspection g�n�rale eut enqu�t� pendant une vingtaine de jours sur la gestion d�une affaire li�e � un des barons de Kol�a. Ce dernier avait �t� arr�t� par les services de la police judiciaire � Alger et mis sous mandat de d�p�t pour fausses d�clarations fiscales et douani�res, minoration de valeurs, �vasion fiscale, blanchiment d�argent et transfert illicite de devises vers l��tranger. Les m�mes sources ajoutent que �ce richissime commer�ant, devenu tr�s influent gr�ce � son empire financier, avait, gr�ce � ses relations, r�ussi � faire �touffer deux plaintes d�pos�es � son encontre par des citoyens auxquels il avait remis des ch�ques sans provision d�un montant de 110 millions de dinars�. Suite � cela, une des victimes de cette escroquerie a saisi la chancellerie et remis un dossier complet sur ce qu�elle a qualifi� de �complicit�s� dont le baron b�n�ficiait aupr�s des magistrats du tribunal de Kol�a, lesquels ont tout fait pour que sa plainte pour �mission d�un ch�que sans provision, d�une valeur de 50 millions de dinars, n�aboutisse pas � l�incarc�ration du commer�ant. Apr�s l�arrestation de ce dernier par la police et ses r�v�lations sur les relations qui le liaient � de hauts responsables de l�administration ainsi qu�avec la justice et les services de s�curit�. L�enqu�te de la chancellerie a abouti � la suspension desdits magistrats. Enfin, il est attendu lors de la tenue de ce proc�s que des r�v�lations soient faites par le mis en cause quant � l��tendue des complicit�s dont il jouissait.