Arr�t�s hier � Alger-Centre par la police alors qu�ils distribuaient des d�clarations du MDS, Yacine T�guia, membre du bureau national, et un jeune militant ont �t� rel�ch�s apr�s avoir subi un interrogatoire et, de nouveau, interpell�s ce matin au moment o� ils se sont pr�sent�s pour r�cup�rer leurs pi�ces d�identit�. Dans la m�me nuit d�hier, Direm Amine, chanteur engag� de rap, et un autre jeune militant du MDS ont �t� arr�t�s � Alger-Centre, ils sont toujours au commissariat. Le crime de ces citoyens a �t� de d�fendre une position politique : le rejet des amendements de la Constitution que le pouvoir veut imposer en s�appuyant sur des parlementaires corrompus pour introniser Bouteflika � la t�te de l�Etat de mani�re d�finitive. Ces intimidations inacceptables ont la pr�tention de nous faire taire et d�emp�cher les citoyens d�exercer un droit constitutionnel arrach� de haute lutte et au prix de sacrifices immenses : celui d�exprimer une opinion. Au m�me moment, des slogans de soutien au programme du pr�sident et au troisi�me mandat fleurissent aux quatre coins du pays � l�abri et sous la protection des appareils policiers et judiciaires. Tenter de faire peur aux citoyens n�a jamais et nulle part fait avancer la d�mocratie. Le MDS ne se taira pas. Il continuera � exercer son droit constitutionnel, � informer les citoyens sur la gravit� de la forfaiture et � alerter l�opinion publique nationale et internationale sur les pratiques qui visent � b�illonner toute expression d�mocratique. Face � ces d�rives dangereuses, le MDS appelle l�opinion publique, les forces sociales et politiques d�mocratiques � r�agir pour faire cesser ce harc�lement et exiger la lib�ration imm�diate et sans conditions des militants interpell�s. Pour le Bureau national du MDS/ le secr�taire g�n�ral par int�rim, Hocine Ali