L�Alg�rie doit d�velopper un mod�le �nerg�tique selon l�universitaire et sp�cialiste en questions �nerg�tiques, M. Chemseddine Chitour. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Intervenant � une table ronde, lors des 8es Journ�es scientifiques et techniques de Sonatrach, ouvertes hier � l�h�tel Hilton, cet enseignant � l�Ecole polytechnique a estim� que l�Alg�rie ne dispose pas d�un mod�le propre. Cela concernant la production et la consommation, de plus en plus appel�es � cro�tre, ainsi que la ma�trise et l�efficacit� �nerg�tiques et le d�veloppement des �nergies nouvelles et renouvelables et de l��lectronucl�aire. Un mod�le qui doit �tre �labor�, selon cet universitaire, sur la base de l�implication de tous les secteurs dont celui de l��nergie, les chercheurs et scientifiques, le mouvement associatif, et du volontarisme, en d�passant les approches lin�aires du type laisser-aller. Cela m�me si la r�alisation de ce mod�le ne semble pas �tre ais�e, conc�de M. Chemseddine Chitour. Cependant, cette probl�matique suscite un d�bat controvers�, des repr�sentants du secteur de l�Energie, notamment de Sonelgaz, affirmant d�j� disposer d��tudes mod�lisateurs et de sc�narios tant optimistes que catastrophiques, � moyen terme. Selon un responsable � Sonelgaz, M. Badache, le secteur de l��nergie et des mines dispose d�un document de politique �nerg�tique nationale et des �nergies alternatives. Comme le d�bat a port� sur le d�veloppement des �nergies renouvelables, m�me si un certain consensus existe � propos de l�option du solaire, en tant qu�alternative quoique co�teuse et contraignante techniquement. En mettant en relief la n�cessit� pour les Alg�riens de revoir leur mode de consommation �nerg�tique et de d�velopper une meilleure efficacit�. De m�me que le d�bat a port� sur quelle combinaison entre la part des sources fossiles, celle du solaire et celle du nucl�aire dans la production d��nergie, ainsi que la mani�re de promouvoir l��lectronucl�aire qui ne r�pond pas, selon le responsable de Sonelgaz, � une contrainte conjoncturelle. D�autant que la r�alisation projet�e � l�horizon 2020 de la premi�re centrale �lectronucl�aire repr�sente un co�t de 6 � 7 milliards de dollars.