Situ�e � quelques encablures au nord-ouest du chef-lieu de la da�ra de Tizi-Gheniff, la cit� de la CAPCS conna�t un d�nuement quotidien et des plus absolus. 34 familles vivent depuis presque quatre ans dans des habitations pr�caires et des tentes, un endroit qui n�est autre qu�une ancienne caserne militaire d�pourvue des moindres conditions vitales. Livr�s � elles-m�mes, elles ne savent pas � quel saint se vouer. Ces habitants, qui auparavant vivaient dans la cit� de la Gendarmerie dans des conditions tr�s difficiles, ont �t� recas�s dans ledit endroit. On a proc�d� � la d�molition de leur cit� tout en leur promettant de les reloger d�finitivement une fois la r�alisation de nouvelles habitations achev�e et ce, dans un d�lai de huit mois. Tenant compte de leur promesses et croyant qu�il ne s�agissait que d�une p�riode transitoire � passer en ce lieu malgr� ses conditions qui laissent � d�sirer, ils acceptent de quitter les lieux et de s�y installer, se projetant ainsi dans l�inconnu, vivant dans une mis�re noire dans des masures qui risquent de s��crouler � tout moment. Deux chalets dans lesquels les familles sont s�par�es par des draps ou des roseaux dans un environnement o� l�absence d�hygi�ne est lamentable. Que dire alors en ces durs moments hivernaux ? La toiture, qui est d�pourvue d��tanch�it�, laisse couler l�eau � flot � l�int�rieur m�me des demeures. Il existe seulement deux compteurs. Ces derniers alimentent toute la cit� et ils sont � l�int�rieur m�me des habitations, ce qui est tr�s dangereux et peut provoquer des incidents aux cons�quences f�cheuses. En plus de tout cela, d�incessantes coupures caus�es par l�usage des r�sistances qui est, malheureusement, le seul recours des r�sidants pour se r�chauffer surtout en ces p�riodes de neige qui caract�risent la localit�. Selon nos sources, la wilaya avait anticip� en d�gageant une enveloppe financi�re en vue de r�aliser ce projet, trois ans apr�s, le concret tarde � venir, les promesses des responsables locaux qui se sont succ�d� n��taient que des paroles et les moult d�placements effectu�s � la wilaya �taient sans aucun r�sultat. Contact� par nos soins afin de mettre toute la lumi�re sur ce cas d�licat, le P/APC du chef-lieu nous r�pondra : �On a commenc� l�op�ration de r�alisation de logements individuels avec l�anticipation de l�Etat mais il s�est av�r� que le terrain est tr�s difficile et demande des d�penses faramineuses, ce qui est impossible.� Questionn� sur la solution qu�il pr�voit pour en finir avec le probl�me, notre interlocuteur ajoutera : �Ils seront relog�s dans des logements urbains au niveau des 200 logements de l�OPGI ; c�est ce que j�ai convenu avec le wali.� Dans le cadre du programme de l��radication de l�habitation pr�caire, la m�me source nous a indiqu� que plusieurs sites ont �t� choisis pour construire des logements et en finir avec ce probl�me et ce, dans plusieurs endroits tels que la cit� du Stade et Marakou. Reste � savoir qu�elle sera la r�action des habitants qui s�impatientent de voir toutes ces promesses se concr�tiser quant � leur relogement. Selon nos sources, les habitants ne l�entendent pas de cette oreille, ils veulent avoir des habitations individuelles et pr�f�reraient retourner � leur ancien site que de vivre dans des immeubles. Le probl�me risque alors de s��terniser et ne pas conna�tre d��pilogue. Tezkratt A. Le directeur de l�hydraulique de la wilaya nous �crit Suite � la publication dans les colonnes du Soir d�Alg�rie dat� du 2/12/2008 intitul� �Grande pol�mique autour de l�inauguration d�une infrastructure hydraulique � Dra� El- Mizan�, j�ai l�honneur de vous demander de bien vouloir ins�rer la mise au point suivante : La d�cision de l�alimentation en eau potable de Dra�-El-Mizan � partir du barrage a �t� prise apr�s avoir constat� une baisse de production des forages de l�oued Mechtras, �tant pass� de 7 000 m3/ jour en p�riode normale � 4 000 m3/ jour, ce qui a �t� ressenti � travers toutes les localit�s aliment�es par cette cha�ne et la ville de Dra�-El-Mizan en particulier. Il est � rappeler que Dra�-El-Mizan est constitu�e de deux sous-bassins versants, l�un situ� du c�t� ouest ayant comme exutoire le barrage et l�autre situ� du c�t� est ayant comme exutoire un talweg secondaire, le barrage n�est donc pas le r�ceptacle de tous les rejets de cette ville. En outre, les rejets d�assainissement sont achemin�s au site de la station d��puration gr�ce � deux collecteurs principaux (est et ouest) de 1 200 mm de diam�tre chacun. Avant la concr�tisation du projet, nous avons proc�d� � l�analyse des eaux brutes, ainsi qu�une recherche de traces de m�taux lourds confi�e � un laboratoire sp�cialis�. Les r�sultats ont conclu que l�eau est consommable apr�s traitement, d�ailleurs les amateurs de la p�che nous confirmeront qu�il y a bien des carpes dans le barrage, un signe de pr�sence de vie et d�absence de pollution. C�est suite � toutes ces investigations que la d�cision finale a �t� prise d�autant plus que la population de Dra�-El-Mizan n�avait pas re�u d�eau depuis plusieurs jours. Apr�s ach�vement des travaux, nous avons proc�d� � des essais � vide pendant une dur�e de soixante-douze heures sans interruption avec des analyses effectu�es toutes les quatre heures, dont les r�sultats sont satisfaisants. Nous avons, par ailleurs, proc�d� � la vidange du fond du barrage, la vanne n�a �t� referm�e qu�apr�s apparition d�une eau claire � la sortie, en outre la prise d�eau est superficielle, elle s�effectue par une pompe submersible install�e sur une barge flottante ne pr�levant que la tranche d�eau superficielle pr�-d�cant�e et a�r�e. C�est apr�s nous �tre assur�s que l�eau trait�e est potable, r�pondant aux normes de l�Organisation mondiale de la sant� que nous avons invit� les autorit�s de la wilaya � proc�der � son inauguration officielle. Une journ�e portes ouvertes sur le site m�me de la station de traitement est programm�e pour le dimanche 7/12/2008, afin de r�pondre � tous les questionnements et rassurer la population quant � la qualit� de cette eau.