Le Parti du renouveau alg�rien (PRA), en hibernation depuis des mois, est sorti de sa coque � l�approche de l��lection pr�sidentielle d�avril 2009. Sans surprise, il opte pour l�all�geance � l�actuel pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika, qu�il a appel� avant-hier � briguer un troisi�me mandat. Ly�s Menacer - Alger (Le Soir) - R�unis jeudi matin en session ordinaire au niveau de leur si�ge sur les hauteurs d�Alger, les membres du conseil national du PRA n�ont pas eu � trop �d�battre� de la d�cision � prendre concernant la prochaine �ch�ance pr�sidentielle. Le choix a d�j� �t� fait le 11 janvier 2007, dira le secr�taire g�n�ral de ce parti, M. Kamel Ben Salem, qui se r�clame d��tre le premier � avoir appel� Abdelaziz Bouteflika � briguer un troisi�me mandat pr�sidentiel. �Notre d�cision a �t� prise il y a pr�s de deux ans et nous avons opt� pour le soutien d�une troisi�me candidature de celui qui p�se plus de 85% des voix des �lecteurs alg�riens, celui qui porte en lui la r�conciliation nationale, le d�veloppement �conomique et social de notre pays, celui qui d�fend les jeunes et le droit des femmes � l�exercice politique, celui qui a fait sortir l�Alg�rie des sentiers battus et qui n�est autre que le grand maquisard, Son Excellence Si Abdelaziz Bouteflika�, affirme-t-il, sourire en coin, le regard braqu� vers la cam�ra de l�ENTV. Une fois l�exercice � l�all�geance devant la cam�ra termin�, le SG du PRA, le micro coll� � la bouche et ne laissant aucune voix s�exprimer parmi les membres du conseil national de son parti, a appel� ses militants � s�investir massivement sur le terrain pour les besoins de la campagne �lectorale pr�sidentielle. �Il faut mener la prochaine campagne de soutien au pr�sident d�une mani�re efficace pour faire r��lire Abdelaziz Bouteflika pour la troisi�me fois.� L�orateur avoue que son parti n�est pas suffisamment structur� et ne peut donc pr�tendre participer � la course �lectorale. �Il nous reste beaucoup de travail � faire pour former une base militante capable de porter haut la voix de notre parti�, insiste-t-il devant les pr�sents. Autrement dit, � d�faut de disposer d�un parti capable de drainer grand monde, il vaut mieux �tre du c�t� du plus fort, soutenir ceux qui d�tiennent les r�nes du pouvoir, semble dire M. Kamel Ben Salem.