Les citoyens de Dra�-El-Mizan, soucieux de conna�tre o� en est le d�veloppement de leur commune, n�arr�tent pas de s�interroger sur les priorit�s que s�est fix�es l�ex�cutif communal et les projets, en gestation, qui n�apparaissent toujours pas pr�s d�une ann�e apr�s � la t�te de la municipalit�. En tout cas, c�est le sujet de discussion qui fait la une de ce d�but d�ann�e � Dra�-El-Mizan. Pour aider les citoyens � mieux s�informer et les mettre sur orbite, nous avons contact� le P/APC, M. Didouche Hamou, qui a bien voulu mettre tout sur la table sans aucune g�ne. D�embl�e, il dira qu�il faut beaucoup de moyens pour esp�rer une mise � niveau moyenne de la commune, particuli�rement dans certains secteurs. Il citera le volet commodit�s (AEP, routes, sport, culture, loisirs�), prise en charge par les PCD (Plans communaux de d�veloppement) qui sont en de�� de la suffisance pour une commune de 84 km2 et abritant 46 000 habitants (plus de 40 hameaux et villages). A titre d�exemple, il pr�cisera que la commune a b�n�fici� de 23 millions de dinars au titre des PCD pour l�ann�e 2008 en plus de quelques millions de dinars compl�mentaires ayant servi � l�AEP de Tamejirt et le programme sp�cial intemp�ries en cours de r�alisation par la DTP. L��ternel probl�me d�eau (AEP) � Dra�-El-Mizan est presque totalement r�solu, ajoutera-t-il, le renforcement en alimentation en eau potable � partir du barrage � hauteur de 2 500m3 depuis le d�but du mois de d�cembre a soulag� les foyers. Cette eau est �potabilis�e � gr�ce � la station monobloc install�e sur le site dot� d�un laboratoire proc�dant � une analyse par heure. Ajouter � cela, le renforcement du r�seau par des forages. Il est � signaler que la DHW en a creus� d�j� un, en aval du barrage et les premi�res estimations en d�bit sont de 4 � 6 l/s. En outre, un bureau d��tudes a �t� engag� pour un autre renforcement du r�seau qui servira � amener de l�eau du barrage de Koudiat Asserdoune (Ma�lma-Lakhdaria), ceci sans oublier que la commune continuera � b�n�ficier de sa part en AEP � partir des forages de Mechtras. Quant aux PCD 2009, le P/APC nous signale que des fiches techniques concernant tous les secteurs ont �t� �tablies, elles se rapportent aux routes, assainissement, AEP, �clairage public, 5e fil, antennes administratives, bureaux de poste, infrastructures sportives et culturelles, salles de soins� et remises aux services de la wilaya et qui feront l�objet d�un arbitrage pour leur inscription. Il n�en demeure pas moins que le degr� de mise � niveau cit� au d�but r�sulte de d�cisions attribu�es, avouera-t-il. A la question de conna�tre le sort de la salle omnisports, enti�rement d�truite par les importantes chutes de neige en 2005, et du v�tuste stade communal, M. Didouche nous dira que selon la d�cision du directeur de wilaya de la jeunesse et des sports, la reconstruction de cette salle devrait intervenir en d�cembre 2008 et l�am�nagement du stade communal Med- Boumghar en gazon synth�tique de derni�re g�n�ration courant 2009. Le maillon faible demeure incontestablement l�industrie, dont la zone d�activit� est rest�e en l�thargie en d�pit de la date de sa cr�ation qui remonte aux ann�es 1980, qui n�a pas connu le v�ritable d�collage. Pourtant, la r�gion de Dra�-El-Mizan offre toutes les commodit�s naturelles et humaines pour pratiquement tous les projets : terrains �tatiques, routes nationales, voie ferr�e � 10km, barrages � proximit�, ressources humaines en tous genres... Ce qui est de l�industrie, ajoutera notre interlocuteur, il existe bel et bien une zone d�activit� de 13 hectares, scind�e en deux tranches de 8 et 5 hectares. �La premi�re, � savoir celle de huit, se compose de 34 lots de diff�rentes superficies et dont une bonne dizaine est d�j� attribu�e, avec paiement de la 1re tranche. Reste le permis de lotir qui est en voie d�approbation � la direction de l�urbanisme (Duc). Une fois celui-ci approuv�, notre institution et la Sogi (Soci�t� de gestion immobili�re) rassembleront tous les op�rateurs existants et potentiels. � A noter que la gestion de la zone est d�sormais du ressort de la Sogi, ma�tre de l�ouvrage pour r�aliser le reste des commodit�s dans la zone. A la question de savoir le pourquoi du rejet de plusieurs dossiers d�investisseurs, le P/APC parle plut�t d��tude de ces dossiers � la wilaya au sein du Calpi (Comit� de localisation et de la promotion de l�investissement), organisme habilit� � �tudier et � attribuer les assiettes fonci�res pour l�investissement. Pour l�am�nagement urbain, le P/APC nous dira qu�une partie des travaux est en cours et pour le restant des r�alisations, les deux bureaux d��tudes engag�s ont finalis� toutes les �tudes et que des soumissions seront lanc�es incessamment. Cet am�nagement englobe l�ensemble de la ville et cela va des trottoirs, au bitumage en passant par les espaces verts, fontaines, places et placettes. L�entretien des infrastructures �ducatives n�a pas �t� omis, le P/APC de Dra�-El-Mizan d�clare que la commune vient de b�n�ficier d�une enveloppe de quatorze millions de dinars pour la r�fection des seize �coles sur les dix-neuf existantes, sans oublier l�inscription de l�extension de l��cole nouvelle de la Zhun o� le nombre d��l�ves a consid�rablement augment�. L�autre grand probl�me auquel sont confront�s plusieurs grands villages de la commune est celui du raccordement au gaz de ville. Apr�s avoir b�n�fici� de 55 km de r�seau en 2008 pour les villages du sud de la commune, les autres villageois sont mont�s au cr�neau pour r�clamer cette commodit�. A cet effet, le premier magistrat de la commune nous informe qu�une �tude remise � la DMI (direction des mines et de l�industrie) a donn� plus de 70 km en plus de la remise des plans d��tude des villages du nord de la commune (Ichoukren, Sanana, Azerou Tamarth et Ma�mar) dont l�inscription interviendra en 2009. Enfin, nous ne terminerons pas sans �voquer le logement qui demeure un probl�me r�current, les besoins s��l�vent � pr�s de 6 400 unit�s entre le social, le LSP et le pr�caire. Nous y reviendrons sur cet �pineux et �ternel probl�me. Slimane S. DES VILLAGEOIS ENTAMENT UN BRAS DE FER AVEC L'ADE � TIRMITINE �Nous refusons de payer de l�air� C'est un bras de fer qui est d�sormais engag� entre l'ADE et certains villages de la commune de Tirmitine au sujet des factures d�eau jug�es disproportionn�es. C�est du moins ce qui est appr�hend� si un compromis n�est pas trouv� entre les deux protagonistes. En effet, un collectif du village Abarane s�est adress�, dans une correspondance au chef d�unit� ADE de Tizi-Ouzou, pour contester leurs factures d�eau pour le 4e trimestre 2008 pour la simple raison que les robinets du village sont rest�s secs durant toute la saison estivale (juillet, ao�t et septembre). Le pr�sident de l�APC de Tirmitine le confirme, non seulement pour ce village Abarane, mais �galement pour deux autres villages, Tazrout et Tala-Boumlil, en raison, est-il pr�cis� dans ce document dont nous d�tenons une copie, des travaux de r�fection du r�seau, de panne de forage et de l��clatement du syst�me de refoulement. Ainsi, les citoyens des villages pr�cit�s refusent de �payer de l�air�, car � se fier � leur correspondance, les compteurs tournaient en raison de la forte pression d�air qui ressortait des robinets, ils demandent, par ricochet, une r�vision en baisse des factures. Chose que le chef de d�partement commercial de l�entreprise � Tizi-Ouzou r�cuse dans sa r�ponse aux contestataires, �la facturation pour l�ensemble de nos abonn�s se rel�ve sur des index bas�s sur la consommation r�elle affich�e aux compteurs �talonn�e aux normes et r�sistant aux �ventuelles perturbations occasionn�es par des situations anormales�, m�me si l�ADE reste � la disposition des villageois pour �tude cas par cas. Non satisfaits de cette r�ponse, le collectif des villageois d�Abarane ont sollicit� le wali de Tizi-Ouzou dans une demande d�arbitrage dont des copies ont �t� �galement adress�es au chef de da�ra de Dra�-Ben- Khedda, le directeur de l�hydraulique et le directeur g�n�ral de l�ADE, dans l�espoir de d�gager un compromis. Les r�dacteurs de la requ�te estiment qu�ils sont victimes de hogra et demandent � ne payer que ce qu�ils ont effectivement consomm� tout en insistant qu�il soit hors de question pour eux de �payer de l�air�. Aux derni�res nouvelles, on apprend d�apr�s M. Arezki Boubakour, l�un des membres du collectif, que les services de la wilaya auraient diligent� une enqu�te pour en savoir plus sur cette situation dans le but de solutionner ce probl�me.