Le coordinateur de la commission politique nationale de surveillance de l��lection pr�sidentielle a assur� que le scrutin du 9 avril ne sera pas entach� de fraude. Mohamed Teguia, qui intervenait hier sur les ondes de la Cha�ne I, a indiqu� que cette �lection sera plus �propre que les pr�c�dentes�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Mohamed Teguia a tent�, hier, d�expliquer que l�instruction pr�sidentielle sign�e le 7 f�vrier dernier par Bouteflika visait � garantir un scrutin �propre et transparent�. Une �nouveaut� �, selon lui. �L�instruction pr�sidentielle adress�e � l�administration pr�voit des peines de prison et des amendes � quiconque se rend coupable de fraude �lectorale. C�est une v�ritable nouveaut� (�) Gr�ce � cette disposition, cette �lection sera plus propre que les pr�c�dentes �, a insist� le coordinateur de la commission politique nationale de surveillance de l��lection pr�sidentielle qui �tait, hier, l�invit� de l��mission radiophonique �Tahaoulet�. Mais ce que Teguia pr�sente comme des mesures in�dites ne sont en fait que les dispositions p�nales de la loi organique relative au r�gime �lectoral. Ces dispositions, contenues dans une vingtaine d�articles (du 194 au 219), existent depuis 1997. Et en d�clarant que le scrutin prochain sera plus �propre�, Teguia jette le doute sur les �lections pr�c�dentes. Y compris celles de 1999 et de 2004� Interrog� sur le contr�le du financement des campagnes des candidats, Teguia a soulign� que cette op�ration n�est pas du ressort de sa structure. �Nous n�avons pas la pr�rogative de contr�ler les fonds de campagne. C�est la mission de la commission nationale de pr�paration de l��lection pr�sidentielle que pr�side le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia�, a expliqu� Teguia. Ce dernier a toutefois pr�cis� que �le recours � d�autres moyens de financement que ceux pr�vus par le code �lectoral est consid�r� comme ill�gal�. Par ailleurs, Teguia a d�clar� que la commission qu�il dirige suivait � distance le processus de surveillance des �lections � l��tranger. �La commission n�a pas de structure hors du territoire national. Le contr�le du scrutin revient donc aux consulats.�