Une commission tripartite, compos�e par des repr�sentants du gouvernement, de l�UGTA et du patronat, sera install�e un mois apr�s l��lection pr�sidentielle du 9 avril prochain, a-t-on appris de source syndicale. La r�vision du SNMG dominera les discussions entre les trois partenaires. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le secr�taire g�n�ral de l�UGTA Abdelmadjid Sidi-Sa�d avait d�j� annonc� la couleur avant-hier � Tizi-Ouzou � l�occasion d�un meeting organis� dans le cadre de la campagne �lectorale en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika. Selon lui, l�organisation qu�il dirige �entamera, apr�s la pr�sidentielle, des n�gociations avec le gouvernement sur un nouveau SNMG et le r�gime indemnitaire pour les travailleurs de la Fonction publique�. Sidi Sa�d, qui se trouvait hier � Annaba pour animer un autre meeting, a confirm� l�information : �La question de la r�vision du salaire national minimum garanti (SNMG) sera fix�e lors de la tenue de la prochaine tripartite �. La date de sa tenue sera fix�e selon un calendrier qui sera arr�t� par les trois parties. Le secr�taire g�n�ral de l�UGTA a indiqu� que �le renouvellement de notre confiance en le pr�sident de la R�publique se justifie par sa disponibilit� permanente � r�pondre � toutes les sollicitations des travailleurs formul�es par l�UGTA�, tout en citant, entre autres exemples de cette �disponibilit�, l�institution d�un fonds de r�serve pour la retraite, dont �la demande par des syndicalistes remonte � 1966�, et en qualifiant la mise en place de ce fonds d�une �premi�re � l��chelle plan�taire �. Pour rappel, la derni�re revalorisation du SNMG a �t� d�cid�e au lendemain d�une tripartite tenue fin 2006 et lors de laquelle le SNMG a �t� revu � la hausse en passant de 10 000 � 12 000 dinars/mois. La question qui reste, toutefois, pos�e est celle de savoir � quelle hauteur le SNMG sera revaloris� et quelle est la date de son entr�e en vigueur. M. Tayeb Louh, ministre du Travail et de la S�curit� sociale, avait d�clar� que le gouvernement serait favorable � une revalorisation des salaires dans le cadre d�un accord tripartite. Il n�en demeure que la revalorisation du SNMG en 2006 a �t� vue d�un �il critique de la part du FMI. Son repr�sentant, M. Vrijer qui se trouvait en tourn�e � Alger, avait estim� que ces augmentations, �qui sont tr�s larges, pourraient affecter � moyen terme l��conomie et retourner au spectre de l�inflation dans la mesure o� ces augmentations n�ont pas �t� d�cid�es suite � l�augmentation de la production� et �que ces revalorisations, venues apr�s des ann�es d�aust�rit� en mati�re de salaires, pourraient choquer l��conomie alg�rienne�. Sur un autre chapitre, il est important de rappeler qu�apr�s son investiture � la t�te de la pr�sidence de la R�publique, Bouteflika avait exig� des partenaires sociaux de le laisser seul juge des d�cisions de toute tripartite. D�s lors s�est install�e depuis 2000 une tradition qui voudrait que ces d�cisions figurent en Conseil des ministres pour que le pr�sident les approuve et leur donne un caract�re d�ex�cution effectif. En somme, pour des consid�rations qui sont quelque peu difficiles � cerner dans leur fond, le pr�sident a approuv� les d�cisions des 11e et 12e tripartites, lors des r�unions des conseils interminist�riels qu�il a pr�sid�s avec les ministres concern�s directement par leur mise en �uvre. A. B