La campagne �lectorale pour la pr�sidentielle du 9 avril s�ach�ve aujourd�hui lundi � minuit. Mais le terme de la campagne �lectorale signifie-t-il l�arr�t de toutes les activit�s propagandistes du pr�sident de la R�publique, candidat � cette pr�sidentielle, et des membres de son gouvernement ? Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Candidat � l��lection pr�sidentielle du 9 avril 2009, le pr�sident de la R�publique, Abdelaziz Bouteflika, a men� une campagne �lectorale marathonienne dans le pays. L�ayant entam� le 19 mars � Batna, le candidat ind�pendant doit cl�turer cette campagne aujourd�hui lundi 6 avril par un meeting � Alger. Durant cette campagne, le candidat a �t� appuy� par l�Alliance pr�sidentielle (RND-FLN-MSP), les membres du gouvernement Ahmed Ouyahia et la mobilisation de moult acteurs de la soci�t� civile, �conomique, sociale, culturelle et m�me sportive. Pour autant, le candidat Abdelaziz Bouteflika a poursuivi durant les semaines �coul�es ses activit�s officielles de chef de l�Etat alg�rien. Quoique ces activit�s ont �t� relativement peu nombreuses, voire discr�tes. Si ce n�est l�adresse de messages protocolaires et diplomatiques ou l�expression de la position de l�Alg�rie sur les grands dossiers internationaux, notamment lors du dernier sommet arabe de Doha duquel Abdelaziz Bouteflika �tait absent. Mais ce ne fut pas le cas pour plusieurs ministres apparent�s ou non � l�Alliance pr�sidentielle, profitant de leurs visites d�inspection au niveau local pour appeler au vote massif et soutenir le candidat ind�pendant. Or, cette campagne pour la pr�sidentielle s�ach�ve officiellement aujourd�hui lundi � minuit. Conform�ment aux dispositions l�gales en vigueur (l�article 172 de la loi �lectorale) toute manifestation de propagande, par l�image ou le discours, en faveur d�un candidat, � l�issue des 19 jours de campagne �lectorale, est cens�e �tre prohib�e jusqu�au jour du scrutin. Soit deux jours durant lesquels il ne sera point permis au candidat- pr�sident et � ses partisans de continuer la campagne. Mais ce principe l�gal sera-t-il respect�, notamment par les ministres les plus z�l�s ? Comme ce fut le cas en 2004 lorsque le ministre de la Solidarit� nationale, Djamel Ould-Abb�s, soutien inconditionnel du m�me pr�sident-candidat, a anim� des rencontres �lectoralistes avec le mouvement associatif de l�ouest du pays, juste apr�s la cl�ture de la campagne �lectorale, le 5 avril 2007. Et cela m�me si le compte-rendu m�diatique a �t� relativement avare sur de tels positionnements �lectoralistes coupl�s � des activit�s officielles, hormis l��vocation d�activit�s dans les secteurs de l��ducation et des transports. En d�autres termes, y aura-t-il encore une campagne �lectorale finale apr�s la fin de la campagne officielle pour le scrutin du 9 avril ? Les activit�s propagandistes en faveur du pr�sident-candidat cesseront-elles demain mardi et le lendemain mercredi ? Les institutionnels et les acteurs du mouvement associatif observeront-ils une tr�ve au moins symbolique ? Rien n�est s�r m�me si l�agenda pr�sidentiel et gouvernemental, hier, ne pr�voyait aucune activit� pour ces deux jours en question.