Comptant parmi les maladies des yeux les plus r�pandues et constituant la premi�re cause de c�cit� en Alg�rie, essentiellement chez les personnes �g�es, la cataracte a fait l�objet d�une conf�rence m�dicale � l�Institut des techniques h�teli�res de Tizi-Ouzou. Organis�e par le centre de correction de la vision par laser qui rel�ve de la clinique Diar- Sa�da d�Alger, cette journ�e scientifique, dont le th�me est la chirurgie moderne de la cataracte et la chirurgie r�fractive, avait pour objectif de familiariser les m�decins g�n�ralistes de la wilaya de Tizi-Ouzou, convi�s � cette rencontre, avec les techniques modernes de la chirurgie de la cataracte et de la correction des anomalies visuelles par laser. Il s�agit, nous dit le Dr Mohabdine, auteur des deux communications pr�sent�es lors de cette journ�e, d�une mise � niveau des connaissances m�dicales des g�n�ralistes, en les mettant en contact avec les innovations technologiques dans le domaine de l�ophtalmologie. Ces derni�res, qui font appel � l�usage du laser et de l�assistance informatique par le praticien, constituent une alternative aux techniques classiques de l�op�ration de la cataracte, en r�duisant consid�rablement les risques et les complications postop�ratoires cons�cutives � ces derni�res formes d�intervention sur un organe aussi sensible que l��il humain. Ce proc�d�, appel� phaco-�mulsification, est bas� sur l�usage des ultrasons qui agissent, en le broyant, directement sur le noyau responsable de l�opacification du cristallin de l��il. D�une grande fiabilit�, assure le conf�rencier, cette technique op�ratoire permet une meilleure prise en charge th�rapeutique de la maladie et le r�tablissement du confort visuel du patient. Maladie � forte pr�valence en Alg�rie et constituant la principale cause des interventions chirurgicales dans notre pays et dans le reste du monde, la cataracte se pr�sente sous diverses formes cliniques. Elle est dite s�nile car cette affection est r�pandue chez les personnes �g�es qui en sont les principales victimes et qui subissent les op�rations chirurgicales. Elle touche, selon les statistiques, une personne sur cinq apr�s 65 ans ; une personne sur trois apr�s 75 ans et une personne sur deux apr�s 85 ans. Mais il y a des aspects pr�s�niles de la cataracte qui peut �tre de forme cong�nitale ou g�n�r�e par l�autom�dication par l�ingestion de certains produits pharmaceutiques � forte teneur en cortico�des. En cas d�absence de prise en charge, cette maladie peut �voluer vers la c�cit� dont elle (la cataracte) est la principale cause en Alg�rie. Son co�t social et m�dical est lourd. Les interventions chirurgicales pour raison de cataracte co�tent annuellement 20 milliards de dollars dans le monde, r�v�le le Dr Mohabdine. La prise en charge th�rapeutique et chirurgicale de cette maladie et de l�ensemble des affections ophtalmologiques repr�sente un �norme potentiel en terme de parts de march� pour les op�rateurs priv�s sp�cialis�s qui activent dans le domaine m�dical. Si l�investissement dans les techniques modernes de chirurgie des yeux est jug� lourd, la rentabilit� est assur�e, en raison de la chert� de la prise en charge qui rend, en m�me temps, ce genre de prestation peu accessible au grand public. On estime � pr�s de 80 000 DA une op�ration par proc�d� chirurgical moderne r�alis�e dans un �tablissement priv�. Pour le Dr Azzam, ophtalmologue, la solution est dans la mise � niveau des prestations et la r�vision des taux de remboursement des actes m�dicaux par la Cnas.