Une assembl�e constitutive de la Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l�homme s�est tenue, le jeudi 30 avril, � la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, sous la pr�sidence de MM. Ali Yahia Abdenour et Mostefa Bouchachi, respectivement pr�sident d�honneur et pr�sident en exercice de cette tendance oppos�e � celle dirig�e par Hocine Zahouane. L�assembl�e, qui s�est tenue dans le cadre d�une semaine d�activit� de l�association RAJ, dont les manifestions culturelles et artistiques ont attir� de tr�s nombreux jeunes, a mis 3 heures pour aboutir � l��lection de 9 membres � bulletins secrets sans discours des deux dirigeants, le temps imparti � la r�union ayant �t� consomm� essentiellement au d�p�t des candidatures et au d�roulement du scrutin dont le d�pouillement a failli, toujours pour faute de temps, �tre report� � plus tard et dans un autre lieu. L�association RAJ a finalement consenti 45 minutes sur le temps de son gala pr�vu � 13h pour permettre � l�AG constitutive de proc�der au d�pouillement. Les deux discours annonc�s par Bouchachi, le sien et celui de son pr�d�cesseur � la pr�sidence de l�ADDH, pour clore l�assembl�e, n�ont pas eu lieu. Il n�aurait fait, dans le cas contraire, que pr�cher aux convaincus. L�assembl�e semble avoir manqu� de pr�paration, il a fallu attendre 45 minutes, alors que les deux responsables �taient l� avant 10h, heure pr�vue pour l�ouverture de la r�union, pour rassembler une centaine de personnes. Les adh�sions ont �t� recueillies, dans leur �crasante majorit�, sur place suite � la distribution du guide du militant, des fiches d�adh�sion et � la signature d�une feuille de pr�sence qui ont servi de crit�res pour la participation au vote. Il eut 18 candidats, recueillis sur place, 20 si l�on tient compte de 2 d�sistements de derni�re minute, pour 9 postes � pourvoir. Le premier �lu, A�ssa Rahmoune, a eu 68 voix sur 79 votants ; le dernier, Mouzaoui Ali, �tudiant en droit, l�a �t� avec 34 voix. A la proclamation des r�sultats du vote, Rahmane Mourad, 11e candidat sur la liste, s�est lev� pour d�noncer violemment l�op�ration qui, selon ses propos, aurait �t� r�gl�e d�avance. Il se retire bruyamment refusant d�entendre la r�ponse des membres du bureau des �lections et de �cautionner l�injustice� dont il aurait �t� victime, il n�a recueilli que 15 voix. Approch� en apart� pour pr�ciser sa pens�e, il d�nonce la mainmise du FFS sur la LADDH et r�cuse l��tiquette de militant du PT qui lui a �t� coll�e. Je me suis retir� du PT, je suis un militant sans attache partisane, nous dit-il, pr�cisant qu�il est po�te originaire des Ouacifs. Les �lus ont choisi leur responsable, celui qui a recueilli le plus grand nombre de voix, dans la cour de la maison de la culture et � main lev�e toujours en pr�sence des deux pr�sidents de la Ligue qui furent, par ailleurs, tr�s entour�s et sollicit�s par les pr�sents � la fin de la r�union. Signalons pour terminer que la section de Tizi-Ouzou est l�avant-derni�re structure r�gionale qu�installe cette ligue � travers le pays, il ne reste plus que celle de B�ja�a � mettre en place, selon ma�tre Bouchachi qui affirme avoir d�j� install� celles de l�est et de l�ouest du pays. B. T. Terreur au campus universitaire de Boukhalfa L�ins�curit� r�gne dans le campus universitaire de Boukhalfa, selon un groupe d��tudiants pr�sents � l�assembl�e constitutive de la Ligue de d�fense des droits de l�homme, LDDH, qui signalent deux agressions � l�arme blanche le mercredi 29 avril, en plein jour et dans un amphith��tre � les en croire. Les agressions de ce genre se multiplient, d�apr�s eux, contre les �tudiants des deux sexes dans le but de les d�trousser de leurs biens : sacs, bijoux, argent et portables. Les agressions qui se d�roulaient � l�ext�rieur, et en fin de journ�e, sont � l�origine de la pr�sence d��l�ments de la police. Ces agressions surviennent maintenant, selon les m�mes �tudiants, � l�int�rieur de l�enceinte universitaire, elles seraient m�me plus fr�quentes � cause de l�impuissance des policiers dont l�objectif, disent-ils, ne semble pas �tre prot�ger les �tudiants contre les assaillants extra-universitaires, mais de surveiller et de rendre compte de ce que font les �tudiants. Nos interlocuteurs semblent terroris�s par ces malfaiteurs qui, disent-ils, ont paralys�, suite aux coups de couteau qui lui ont �t� port�s aux membres inf�rieurs, un �tudiant qui a tent� de se d�fendre. L��ventualit� d�une action � d�terminer au cours d�une assembl�e g�n�rale n�est pas exclue par les m�mes sources. B. T. Les r�quisitionn�s pour la pr�sidentielle attendent d��tre pay�s Les transporteurs, les restaurateurs et autres r�quisitionn�s durant la campagne �lectorale pour la pr�sidentielle du 9 avril attendent toujours qu�on veuille bien leur payer les prestations de service qu�on leur a fait faire. A l�exception de ceux du chef- lieu qu�on aurait pay� sans trop attendre, craignant dit-on des d�bordements qui pourraient survenir, les transporteurs, les restaurateurs et autres r�quisitionn�s des 66 commune courent toujours derri�re les directeurs de campagne de leurs communes pour obtenir leur d�. Ils sont d�ailleurs chaque jour tr�s nombreux � venir � la maison de la culture pensant pouvoir joindre le directeur de campagne au niveau de la wilaya pour r�clamer ce qu�on leur a promis et qu�on leur doit. Leurs d�marches se sont av�r�es vaines jusqu�� cette fin de mois. Le directeur de campagne, directeur de la culture et de la maison de la culture seraient introuvables au niveau de cette derni�re institution. Aux incessantes r�clamations des concern�s, interrog�s par nos soins, on r�pond qu�il n�y a plus d�argent. Jusqu�� quand ? Personne ne le sait.