Le pr�sident du Mouvement de la soci�t� pour la paix, Aboudjerra Soltani, a r�it�r�, hier, son appel aux membres dissidents � revenir �� la maison MSP�. Ecartant la th�se de la �manipulation�, le pr�sident du MSP a d�clar�, en marge d�une conf�rence sur la libert� de la presse organis�e hier par sa formation, � Alger, que �les portes du parti restent ouvertes pour ses enfants�. Il a n�anmoins pr�cis� � l�adresse de �ceux qui ne veulent pas revenir� que �ces portes se fermeront et le dossier sera d�finitivement clos�. Selon Soltani, la situation du parti, en d�pit de la crise qui couve, ne n�cessite pas la tenue d�un congr�s extraordinaire. �Il n�y aura pas de congr�s extraordinaire �, a-t-il dit. �Nous n�avons pas besoin d�aller � un congr�s extraordinaire puisque la base est avec nous, nos �lus au Parlement et nos ministres continuent d�occuper leur poste sous la coupe du MSP de m�me que les diff�rentes instances du parti fonctionnent normalement�, a-t-il expliqu�. Pour �tayer ses propos, le patron du MSP a indiqu� que les d�missionnaires, entre cadres �lus et militants, ne repr�sentent que 2,7% de l�effectif global du parti. Sans donner de d�tails sur leur nombre, Aboudjerra Soltani a pr�cis� que 6 d�put�s � l�Assembl�e populaire nationale et 3 s�nateurs membres du MSP, dont 2 issus du tiers pr�sidentiel, ont d�missionn� du parti. Pour le cas de ces deux s�nateurs, il s�est demand� �pourquoi ils n�avaient pas remis leur d�mission au S�nat�. Par ailleurs, revenant sur le th�me principal de la rencontre d�hier, en l�occurrence la Journ�e internationale de la libert� de la presse, Aboudjerra Soltani a rappel� que son parti avait pr�sent� un projet de loi pour la d�p�nalisation du d�lit de presse. Un projet de loi qui sera d�battu lors de la prochaine session parlementaire. Le num�ro un du MSP a �galement appel� � la mise en place d�un cadre r�glementaire sur la publicit� et l�exercice de la profession de journaliste en vue de professionnaliser le secteur de la presse et de prot�ger les int�r�ts du journaliste. Ce dernier qui, � ses yeux, est devenu dans certaines entreprises de presse �le grand perdant d�un commerce lucratif�.