Aboudjerra Soltani a indiqué lors du Forum organisé par le journal arabophone El Bilad, qu' "il n'y a plus de crise au MSP" Aboudjerra Soltani a indiqué lors du Forum organisé par le journal arabophone El Bilad, qu' "il n'y a plus de crise au MSP" Le président du mouvement de la société pour la paix (MSP) a laissé clairement entendre que le parti a définitivement transcendé la crise interne dans laquelle il se débattait depuis de très longs mois. Aboudjerra Soltani a en effet indiqué, hier au CIP (centre international de presse) lors du Forum organisé par le journal arabophone El BIlad, qu‘ "il n‘y a plus de crise au MSP" , réitérant une fois de plus la prééminence des institutions du mouvement qui sont les seules habilitées à arbitrer tout conflit interne qui pourrait surgir. Et la meilleure preuve qui indique que la page de la crise a été tournée demeure, selon lui, la finalisation de l‘opération de restructuration des instances locales dans 48 wilayas. Le président du mouvement, qui s‘exprimait ainsi au lendemain de la tenue de la session ordinaire du conseil consultatif, le week end passé, a annoncé devant l‘assistance les résultats ou plutôt les résolutions, au nombre de six, prises par la plus haute instance du parti entre deux congrès. Et dans ce registre Aboudjerra a d‘emblée soutenu que «le conseil a définitivement clos le dossier de cette crise interne» et, par voie de conséquence, a-t-il aussi annoncé,"l‘initiative de réconciliation est arrivé à son terme». Le conseil consultatif a, en effet, décidé de ne plus aborder la question de la crise lors de ses réunions alors que la commission de réconciliation, qu‘a présidé le sénateur et néanmoins membre fondateur du mouvement depuis des mois, Abdelahamid Medaoud,a rendu ses conclusions. Le conseil a décidé, comme rapportée dans une de nos précédentes éditions, de réserver 3 places du bureau national au groupe de dissident conduit par Abdelmadjid Menasra, ainsi que la révision de deux articles du règlent intérieur dont l‘un limite désormais à deux le nombre des mandats du président du mouvement alors que l‘autre interdit le cumul de fonctions pour les membres du bureau national. Il a aussi été décidé, comme annoncé par Aboudjerra Soltani, de traiter les problèmes en suspens au cas par cas. En termes plus clairs, la direction du mouvement islamiste ne discutera plus avec les dissidents en tant que groupe mais seulement en tant qu‘individus. Quatre commissions ont été mises sur pied, dont chacune s‘occupera d‘une région du pays, pour tenter de convaincre les recalcitrants du groupe dissident à revenir à de meilleurs sentiments et réintégrer le mouvement. Ces commissions disposent d‘un délai d‘un mois pour accomplir leur mission et, au dela, les commissions de discipline risquent d‘être réactivées. En tout cas, la menace a été brandie par Aboudjerra qui a, toutefois, estimé que les «portes du mouvement leur seront toujours ouvertes ». Quatre raisons pour soutenir Bouteflika Le président du MSP a déclaré que quatre raisons expliquent le soutien de son parti à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Il a cité, la consolidation de la stabilité du pays, le parachèvement du processus de la réconciliation nationale, l‘extension du programme de consolidation de la croissance économique et, enfin, le soutien aux causes justes dans le monde, comme c‘est le cas pour la question palestinienne. Le mouvement mettra tout en œuvre, dans le cadre de l‘alliance présidentielle, pour la préparation et la réussite de l‘élection présidentielle. Ainsi, il a estimé que le MSP est déjà bien préparé pour l‘opération de collecte de signatures pour le candidat Bouteflika qui, cela dit, n‘a pas encore levé le suspense sur ses intentions. Aboudjerra Soltani a ajouté que le mouvement, qui a soutenu le président de la république en 1999 et en 2004, a estimé que le programme de Bouteflika devrait prendre davantage en considération les problèmes de la jeunesse, la promotion de l‘emploi, l‘amélioration des conditions de vie des algériens mais aussi la consécration des libertés publiques et individuelles. Considérant que l‘alliance présidentielle devrait être promue en un veritable partenariat, Aboudjerra a déclaré que son mouvement n‘a jamais marchandé sa participation au gouvernement ni négocié le nombre de postes ministériels."La quantité n‘est pas importante car, pour nous, il a toujours été question d‘associer les compétences du mouvement dans l édification nationale ". Par ailleurs, revenant à la charge, concernant l‘état d‘urgence, il réitère sa levée, estimant qu‘il y a une amélioration de la situation sécuritaire. A. S. Le président du mouvement de la société pour la paix (MSP) a laissé clairement entendre que le parti a définitivement transcendé la crise interne dans laquelle il se débattait depuis de très longs mois. Aboudjerra Soltani a en effet indiqué, hier au CIP (centre international de presse) lors du Forum organisé par le journal arabophone El BIlad, qu‘ "il n‘y a plus de crise au MSP" , réitérant une fois de plus la prééminence des institutions du mouvement qui sont les seules habilitées à arbitrer tout conflit interne qui pourrait surgir. Et la meilleure preuve qui indique que la page de la crise a été tournée demeure, selon lui, la finalisation de l‘opération de restructuration des instances locales dans 48 wilayas. Le président du mouvement, qui s‘exprimait ainsi au lendemain de la tenue de la session ordinaire du conseil consultatif, le week end passé, a annoncé devant l‘assistance les résultats ou plutôt les résolutions, au nombre de six, prises par la plus haute instance du parti entre deux congrès. Et dans ce registre Aboudjerra a d‘emblée soutenu que «le conseil a définitivement clos le dossier de cette crise interne» et, par voie de conséquence, a-t-il aussi annoncé,"l‘initiative de réconciliation est arrivé à son terme». Le conseil consultatif a, en effet, décidé de ne plus aborder la question de la crise lors de ses réunions alors que la commission de réconciliation, qu‘a présidé le sénateur et néanmoins membre fondateur du mouvement depuis des mois, Abdelahamid Medaoud,a rendu ses conclusions. Le conseil a décidé, comme rapportée dans une de nos précédentes éditions, de réserver 3 places du bureau national au groupe de dissident conduit par Abdelmadjid Menasra, ainsi que la révision de deux articles du règlent intérieur dont l‘un limite désormais à deux le nombre des mandats du président du mouvement alors que l‘autre interdit le cumul de fonctions pour les membres du bureau national. Il a aussi été décidé, comme annoncé par Aboudjerra Soltani, de traiter les problèmes en suspens au cas par cas. En termes plus clairs, la direction du mouvement islamiste ne discutera plus avec les dissidents en tant que groupe mais seulement en tant qu‘individus. Quatre commissions ont été mises sur pied, dont chacune s‘occupera d‘une région du pays, pour tenter de convaincre les recalcitrants du groupe dissident à revenir à de meilleurs sentiments et réintégrer le mouvement. Ces commissions disposent d‘un délai d‘un mois pour accomplir leur mission et, au dela, les commissions de discipline risquent d‘être réactivées. En tout cas, la menace a été brandie par Aboudjerra qui a, toutefois, estimé que les «portes du mouvement leur seront toujours ouvertes ». Quatre raisons pour soutenir Bouteflika Le président du MSP a déclaré que quatre raisons expliquent le soutien de son parti à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Il a cité, la consolidation de la stabilité du pays, le parachèvement du processus de la réconciliation nationale, l‘extension du programme de consolidation de la croissance économique et, enfin, le soutien aux causes justes dans le monde, comme c‘est le cas pour la question palestinienne. Le mouvement mettra tout en œuvre, dans le cadre de l‘alliance présidentielle, pour la préparation et la réussite de l‘élection présidentielle. Ainsi, il a estimé que le MSP est déjà bien préparé pour l‘opération de collecte de signatures pour le candidat Bouteflika qui, cela dit, n‘a pas encore levé le suspense sur ses intentions. Aboudjerra Soltani a ajouté que le mouvement, qui a soutenu le président de la république en 1999 et en 2004, a estimé que le programme de Bouteflika devrait prendre davantage en considération les problèmes de la jeunesse, la promotion de l‘emploi, l‘amélioration des conditions de vie des algériens mais aussi la consécration des libertés publiques et individuelles. Considérant que l‘alliance présidentielle devrait être promue en un veritable partenariat, Aboudjerra a déclaré que son mouvement n‘a jamais marchandé sa participation au gouvernement ni négocié le nombre de postes ministériels."La quantité n‘est pas importante car, pour nous, il a toujours été question d‘associer les compétences du mouvement dans l édification nationale ". Par ailleurs, revenant à la charge, concernant l‘état d‘urgence, il réitère sa levée, estimant qu‘il y a une amélioration de la situation sécuritaire. A. S.