�La dissolution de l�Assembl�e populaire nationale n�a jamais �t� � l�ordre du jour. C�est un �v�nement cr�� par une certaine presse nationale et appuy� par la demande de la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs. � Voici la r�ponse officielle de M. Abdelaziz Ziari, pr�sident de l�APN, invit� hier matin de l��mission �En toute franchise�, de la Radio Cha�ne III. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le premier responsable de la chambre basse a d�cid� de mettre fin aux sp�culations, depuis l��lection pr�sidentielle du 9 avril, sur une �ventuelle dissolution de la premi�re chambre parlementaire. �Vous avez entendu le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales dire que cette possibilit� n�est envisageable que si elle apporte une stabilit� au pays. Hors le pays vit un climat politique tr�s serein et stable�, a-t-il r�pondu, pour dire plus clairement que l�APN ne conna�t aucun probl�me interne et que les citoyens qui ont �lu les d�put�s n�ont pas contest� le travail effectu� par ces parlementaires. Concernant la demande de Louisa Hanoune d�aller vers une �lection l�gislative anticip�e, M. Ziari, a affirm� �qu�il est du droit de chaque politicien et groupe parlementaire de faire des propositions, mais qu�il n�est pas possible de dissoudre une assembl�e chaque fois qu�une demande est formul�e dans ce sens�. L�invit� de la radio va plus loin en soulignant que le PT ne dispose pas de la majorit� parlementaire pour imposer sa demande. �Mme Hanoune pourra apporter les changements qu�elle souhaite lorsqu�elle aura la majorit� �crasante au Parlement. Pour le moment, son parti n�est repr�sent� que par 19 d�put�s�, fait-il remarquer. M. Ziari a, par ailleurs, ni� l�existence de toute demande officielle allant dans le m�me sens que le PT et qui serait introduite par le FNA. �Pour l�heure, la dissolution de l�APN n�est pas du tout envisageable et ne constitue gu�re une priorit� du parlement �, clamera-t-il encore. On attend le plan d�action de Ouyahia Revenant sur l�actualit� parlementaire, le pr�sident de l�APN a soulign� que le parlement travaille en �troite collaboration avec le gouvernement. Du moins, c�est la justification trouv�e par ce responsable pour expliquer que beaucoup de projets de lois propos�s par les d�put�s ont �t� rejet�s, alors que ceux propos�s par le gouvernement ont �t� souvent adopt�s � la majorit� �crasante, m�me si, parfois, ils portent atteinte aux int�r�ts des citoyens, � l�exemple de la disposition de la loi de finances instaurant une taxe sur les v�hicules neufs, la disposition introduite dans le code p�nal pour p�naliser l�acte de l�immigration clandestine et bien d�autres lois. Interrog� sur les activit�s actuelles de l�Assembl�e, M. Ziari a affirm� que l�APN est en �attente du plan d�action qui sera pr�sent� par le Premier ministre, afin de pouvoir le discuter et le soumettre au d�bat et � l�adoption �. Intervenant sur l��ventualit� de l�amendement du r�glement int�rieur de l�APN, l�invit� de la radio a exclu, pour le moment tout amendement, d�s lors, qu�il n�y a pas d�urgence � cela. Il profitera de cette opportunit� pour revenir longuement sur la mission du d�put� et, notamment sur leurs difficult�s rencontr�es dans l�accomplissement de leurs t�ches. �Nos d�put�s font face en permanence � une bureaucratie abusive au niveau local. Nous avons une administration autoritaire avec qui il n�est plus possible de travailler. Je pense que la priorit� de la r�forme de l�Etat doit se faire � ce niveau, pour rendre l�administration plus souple et moins autoritaire�, constate-t- il avec beaucoup de regrets. M. Ziari souhaiterait une meilleure collaboration entre les repr�sentants du peuple et l�administration en charge de la gestion des collectivit�s locales. La notion de d�lit de presse... � revoir Revenant aux questions qui animent l�actualit�, � savoir les d�clarations du pr�sident de la R�publique sur l�ouverture d�un d�bat sur le code de l�information, le premier responsable de la chambre basse a confirm� que la d�p�nalisation du d�lit de presse doit faire l�objet d�un s�rieux d�bat au sein de l�Assembl�e. �Nous allons discuter de tous les aspects relatifs aux outils de l�information et changer ce qu�il y a � changer. J�estime que l�insulte n�est pas un d�lit � p�naliser. Ni la diffamation �, dit-il, en ajoutant que �les d�rapages de la presse n�ont rien d��gal avec ceux qui ont entra�n� notre pays dans une guerre civile�, a confi� M. Ziari, qui toutefois appelle la presse nationale � plus de responsabilit� et � une meilleure gestion de l�information. Il reconna�t aussi que parfois l�information ne pla�t pas � tous, mais qu�il est important qu�elle soit dite, tant qu�elle est vraie. Pour ce qui est de l�immigration clandestine dont la disposition de la loi a �t� s�v�rement critiqu�e, le pr�sident de l�APN r�affirme l�engagement de l�Etat � �radiquer ce ph�nom�ne par tous les moyens. �La p�nalisation de ce d�lit est un moyen de dissuasion des jeunes qui s�aventurent en mer. Le but est de mettre la main sur les r�seaux qui activent dans l�immigration clandestine, qui, pour nous, est un d�lit aussi punissable que le trafic de drogue�, d�clare t-il, en tentant de faire entendre aux jeunes qui prennent le large �que franchir une fronti�re sans autorisation et sans papiers est un d�lit � ne pas commettre �.