Le président de l'APN est monté, une fois de plus, au créneau pour démentir les informations selon lesquelles la dissolution de la Chambre basse serait une option envisageable. Le président de l'APN est monté, une fois de plus, au créneau pour démentir les informations selon lesquelles la dissolution de la Chambre basse serait une option envisageable. «La dissolution de l'APN n'a jamais été à l'ordre du jour et n'a jamais été envisagée» a d'emblée indiqué Abdelaziz Ziari qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission En toute franchise, dont il était l'invité. le troisième homme de l'Etat est formel, «la question de la dissolution de l'Assemblée ne mérite aucun intérêt dans l'état actuel des choses car, croyez-moi, ce n'est absolument pas un problème à poser maintenant». Soutenant que la dissolution de l'Assemblée relève exclusivement des prérogatives du président de la République, Abdelaziz Ziari a précisé que cet acte éminemment politique «dépend de périodes de nécessité politique, en particulier de périodes de crises graves». Or, a-t-il enchaîné pour mieux défendre sa position, «les institutions sont stables et c'est pourquoi il ne faut pas faire un éventement là où il n'y en a pas». Si cette question relative à la dissolution de l'APN a été revendiquée avec force par Louisa Hanoune, alors qu'elle était en campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril, ce sont surtout les récents propos du ministre de l'Intérieur qui ont donné de la consistance à cette hypothèse. En effet, Nouredine Yazid Zerhouni, interpellé par les journalistes sur cette question en marge de la récente visite de travail et d'inspection du Président Bouteflika dans la wilaya Alger , a eu cette réponse : «Pourquoi pas? C'est une option à étudier. Il faut juste savoir si elle va contribuer à la stabilité du pays». Ziari, qui a souligné que les déclarations de Zerhouni n'ont vraiment pas été bien interprétées, s'en est pris à la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui continue de faire le forcing autour de cette revendication. «Que représentent 13 députés sur un nombre de 389 élus à l'APN ?» s'est-il interrogé avant d'ajouter que «c'est un problème beaucoup plus lié à des considérations internes de ce parti». L'une des raisons, en fait, qui pousse le PT à revendiquer la dissolution de l'APN, selon bon nombre d'observateurs, réside dans le fait que de nombreux députés élus sur sa liste lors des législatives de 2007 (ils étaient 26 députés ) ont démissionné de ses rangs. Louisa Hanoune n'a jamais admis cela et a même déposé sur le bureau de Ziari un projet de loi en vue d'interdire ce que l'on appelle désormais «le nomadisme politique». «Il n'est pas question de faire du député, qui a un mandat national, un prisonnier de son parti car il est responsable avant tout devant le peuple qui l'a élu. De plus, la question des députés transfuges n'affecte en rien le fonctionnement interne de l'assemblée», dira Abdelaziz Ziari. Ce dernier a reconnu en outre que le règlement intérieur de l'Assemblée se distingue par quelques insuffisances et justement, a t-il affirmé, «rien n'empêche les partis de proposer des amendements». Admettant que les travaux de l'APN ont connu des retards qu'il a imputés notamment à la dernière élection présidentielle, il dira que l'Assemblée est en attente du plan d'action du gouvernement qui lui sera sans doute soumis dans les prochains jours et ce, juste après son adoption par le Conseil des ministres. Ziari, qui ne voit aucun inconvénient à ce que les députés fassent des propositions de loi, action du reste qui constitue même leur raison d'être, a tenu à mettre aussi en exergue la complémentarité dans le travail du gouvernement et celui de la Chambre basse. «Nous ne sommes pas en compétition avec le gouvernement», a-t-il souligné avant d'ajouter qu'«en matière de propositions de loi, le gouvernement est mieux outillé que les députés» . Il dira de plus que «le député est le meilleur médiateur entre le peuple et les autorités». L'invité de la radio s'est montré fort prudent s'agissant des critiques formulées par certains observateurs et politiques sur le rôle que joue le Conseil de la nation affirmant que «c'est un espace de dialogue, de concertation et de démocrate». Enfin, Ziari qui dira que l'amnistie générale n'est pas à l'ordre du jour a reconnu que «l'autoritarisme de l'administration locale» constitue une sérieuse entrave au travail du député. «La dissolution de l'APN n'a jamais été à l'ordre du jour et n'a jamais été envisagée» a d'emblée indiqué Abdelaziz Ziari qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission En toute franchise, dont il était l'invité. le troisième homme de l'Etat est formel, «la question de la dissolution de l'Assemblée ne mérite aucun intérêt dans l'état actuel des choses car, croyez-moi, ce n'est absolument pas un problème à poser maintenant». Soutenant que la dissolution de l'Assemblée relève exclusivement des prérogatives du président de la République, Abdelaziz Ziari a précisé que cet acte éminemment politique «dépend de périodes de nécessité politique, en particulier de périodes de crises graves». Or, a-t-il enchaîné pour mieux défendre sa position, «les institutions sont stables et c'est pourquoi il ne faut pas faire un éventement là où il n'y en a pas». Si cette question relative à la dissolution de l'APN a été revendiquée avec force par Louisa Hanoune, alors qu'elle était en campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril, ce sont surtout les récents propos du ministre de l'Intérieur qui ont donné de la consistance à cette hypothèse. En effet, Nouredine Yazid Zerhouni, interpellé par les journalistes sur cette question en marge de la récente visite de travail et d'inspection du Président Bouteflika dans la wilaya Alger , a eu cette réponse : «Pourquoi pas? C'est une option à étudier. Il faut juste savoir si elle va contribuer à la stabilité du pays». Ziari, qui a souligné que les déclarations de Zerhouni n'ont vraiment pas été bien interprétées, s'en est pris à la secrétaire générale du Parti des travailleurs qui continue de faire le forcing autour de cette revendication. «Que représentent 13 députés sur un nombre de 389 élus à l'APN ?» s'est-il interrogé avant d'ajouter que «c'est un problème beaucoup plus lié à des considérations internes de ce parti». L'une des raisons, en fait, qui pousse le PT à revendiquer la dissolution de l'APN, selon bon nombre d'observateurs, réside dans le fait que de nombreux députés élus sur sa liste lors des législatives de 2007 (ils étaient 26 députés ) ont démissionné de ses rangs. Louisa Hanoune n'a jamais admis cela et a même déposé sur le bureau de Ziari un projet de loi en vue d'interdire ce que l'on appelle désormais «le nomadisme politique». «Il n'est pas question de faire du député, qui a un mandat national, un prisonnier de son parti car il est responsable avant tout devant le peuple qui l'a élu. De plus, la question des députés transfuges n'affecte en rien le fonctionnement interne de l'assemblée», dira Abdelaziz Ziari. Ce dernier a reconnu en outre que le règlement intérieur de l'Assemblée se distingue par quelques insuffisances et justement, a t-il affirmé, «rien n'empêche les partis de proposer des amendements». Admettant que les travaux de l'APN ont connu des retards qu'il a imputés notamment à la dernière élection présidentielle, il dira que l'Assemblée est en attente du plan d'action du gouvernement qui lui sera sans doute soumis dans les prochains jours et ce, juste après son adoption par le Conseil des ministres. Ziari, qui ne voit aucun inconvénient à ce que les députés fassent des propositions de loi, action du reste qui constitue même leur raison d'être, a tenu à mettre aussi en exergue la complémentarité dans le travail du gouvernement et celui de la Chambre basse. «Nous ne sommes pas en compétition avec le gouvernement», a-t-il souligné avant d'ajouter qu'«en matière de propositions de loi, le gouvernement est mieux outillé que les députés» . Il dira de plus que «le député est le meilleur médiateur entre le peuple et les autorités». L'invité de la radio s'est montré fort prudent s'agissant des critiques formulées par certains observateurs et politiques sur le rôle que joue le Conseil de la nation affirmant que «c'est un espace de dialogue, de concertation et de démocrate». Enfin, Ziari qui dira que l'amnistie générale n'est pas à l'ordre du jour a reconnu que «l'autoritarisme de l'administration locale» constitue une sérieuse entrave au travail du député.