La ville de Constantine vibrera du 14 au 21 mai prochain, pendant huit jours cette fois-ci, au rythme du jazz. M�me les cit�s situ�es dans un rayon de 60 km � vol d�oiseau le ressentiront gr�ce � des skytracers, une nouveaut� pour cette �dition. La 7e �dition du festival culturel international de jazz �Dima Jazz� de Constantine, la deuxi�me depuis son institutionnalisation en 2008, rev�t un cachet �sp�cial�, selon Zohir Bouzid, commissaire du festival, puisqu�elle co�ncide avec le 10e anniversaire de l�association Limma, initiatrice du festival. Un festival qui se veut la locomotive d�une dynamique culturelle que les fondateurs de cette association (Limma : arp�ges c�lestes, ndlr), entre autres, le d�funt batteur Aziz Djemmam, comptent cr�er � travers une �sc�ne de jazz� en Alg�rie. Ce faisant, plusieurs groupes alg�riens de jazz ont vu le jour dans le cadre de cette dynamique, des groupes (Sinoudj, Madar et autre Aminoss) qui travaillent surtout sur le m�tissage des musiques traditionnelles du pays avec les musiques extr�mes. Bref, cette 7e �dition verra la participation de pas moins de 16 groupes, deux par soir�e, qui sont de diverses nationalit�s et denvergures. Des �grosses pointures �, qualifiera M. Bouzid qui animeront, surtout, les spectacles d�ouverture et de cl�ture et aussi des �underground� qui promettent, ajoutera-t-il, des spectacles imp�tueux. Et c�est Mardi Brass Band, un groupe fran�ais de �funk, soul et jazzy � souhait�, qui donnera le coup d�envoi � toute une s�rie de spectacles musicaux vari�s. Une ouverture, dont la musique rev�t des �couleurs carib�ennes, laissant une grande part � l�improvisation et se nourrissant de l�enthousiasme collectif�. �C�est un festival culturel et pas un show-business. Nous offrirons m�me un pack contenant des enregistrements des derni�res �ditions pour les abonn�s qui payeront le ticket � raison de 250 DA/la soir�e�, pr�cisera M. Bouzid, m�me si le ticket co�tera 400 DA pour le spectacle inaugural. Ceux qui ne peuvent pas se procurer des billets � cause de l�exigu�t� du th��tre de Constantine (450 places) � le festival s�est toujours d�roul� � guichets ferm�s � et les �curieux� regarderont les spectacles sur un �cran g�ant qui sera install� sur l�esplanade d�en face, place de la Br�che. Un �cran de 25 m2 qui sera aliment� par des fibres optiques, donnant une tr�s bonne qualit� de l�image. �Le but �tant de communiquer avec des profanes et de les initier � cette musique universelle, d�autant que la capacit� d�accueil du TRC est largement insuffisante pour le public de Dima Jazz, sans cesse grandissant�, regrettera encore M. Bouzid. Le festival inclut une partie off qui verra l�organisation d�une activit� p�dagogique, des masterclass qui se tiendront au conservatoire communal, Abdel Moumen Bentoubal, en collaboration avec les musiciens participants pour des jeunes ayant une moyenne d��ge de 14 ans. Le spectacle de cl�ture devrait �tre anim� par le jeune bluesman US, Bernard Allison, fils du c�l�bre Luther Allison et chef de file de la nouvelle g�n�ration blues. Notons la participation du groupe �Mustapha MB�, lanc� � Troyes par les ex-membres du groupe Ahlem sous l�impulsion d�un musicien constantinois en la personne de Mustapha Messaoud Bouneb, qui propose une �nouvelle formule de sonorit�s plus �lectrique et explosive�. Sinoudj, le groupe fond� par le d�funt Aziz Djemmam et le guitariste Kheireddine Dekhal, y prendra �galement part en plus d�Aminoss, musicien et compositeur alg�rien qui a accompagn� Cheb Khaled en tant guitariste, bassiste ou encore clavi�riste, qui se produira pour la premi�re fois sur sc�ne � Constantine pour jouer des morceaux de son album o� l�on trouve une �magnifique reprise de feu Cheb Hasni�. Enfin, une troupe de jazz sillonnera les art�res de la ville avant le coup d�envoi du festival afin, notamment, d�inviter les gens � y aller.