La f�te de la fraise a �t� cl�tur�e dans des conditions houleuses. La c�l�bration de ce patrimoine local n�a pas d�rog� � la r�gle en vigueur : une bousculade pour avoir la part du g�teau. Tout le monde s�y met, autant les responsables que les citoyens. Si le comportement de ces derniers peut �tre admis, taraud�s, comme tout le monde le sait, par l��rosion du pouvoir d�achat et guettant la moindre occasion pour d�guster gratuitement le fruit qui fait honneur � leur r�gion, Il n�en est pas de m�me pour les premiers, qui peuvent � tout moment avoir droit � la corbeille et � la tarte aux fraises requise. L�euphorie des gens pour avoir droit � la fameuse corbeille a d�pass� les bornes. L�h�tel de ville, qui a abrit� la c�r�monie de remise de prix �tait bond�. Une enveloppe de 500 000 DA a �t� r�serv�e pour r�compenser 26 laur�ats en course pour 8 �preuves. Comme d�habitude, le prix de la meilleure tarte aux fraises a �t� remport� par les fr�res Guergat, Amar et Sassi. Chouchou a d�croch� deux prix. Le premier pour le d�fil� de mode ex�cut� en ouverture de la s�ance, alors que le deuxi�me est l�additif des trois prix attribu�s aux trois class�s (Cheniki Manel, Hdjira Razika et Ben Abdallah Moufida) dans la course pour �Miss Fraise�. Le prix de la meilleure confiture a �t� accord� � Rouag Samia. Dans le volet meilleur produit de la fraise, 10 prix ont �t� r�serv�s, dont le plus �lev�, 50 000 DA, a �t� attribu� � Khachirem Moussa. En revanche, le prix r�compensant la plus longue exposition a �t� retir�. Au total, la f�te de la fraise, qui s�est tenue du 26 au 28 mai, a vu la participation de 300 participants et de 150 fellahs des r�gions de Skikda, A�n Zouit, Tamalous et Collo. Un montant de l�ordre de six millions de dinars a �t� r�serv� par la commission communale des activit�s sportives et culturelles. La c�l�bration d�un patrimoine local peine toujours � avoir un impact sur le simple citoyen ; pire, elle l�agace au plus haut point. Les automobilistes en premier lieu, qui trouvent toutes les peines du monde � se frayer un chemin dans un encombrement d�j� en vigueur sans les troupes folkloriques et la foule qui se bousculait dans les endroits abritant les activit�s pr�vues au programme. Les citoyens s�interrogent sur l�utilit� de cette action, puisque, jour de f�te oblige, le fruit est plus cher sur les �tals. �Au lieu de d�bourser tout cet argent, les pouvoirs publics pouvaient ais�ment inciter � la baisse du prix de la fraise, ou nous la c�der gratuitement, durant ces trois jours, mani�re de nous permettre d�en profiter.�