Le laboratoire d�analyse et de mod�lisation des ph�nom�nes al�atoires, Lampa, de la facult� de g�nie �lectronique et informatique de l�universit� Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou a organis�, les 30 et 31 mai derniers, ses premi�res journ�es scientifiques. Cependant, celui-ci peine � s�ouvrir sur les entreprises et autres organismes de l�Etat qui sont les secteurs utilisateurs potentiels des nombreuses applications et �tudes d�velopp�es depuis sa cr�ation en 2001. �Et ce n�est pas faute de les avoir solliciter�, se plaint le Pr Ameur Soltane, le directeur de ce laboratoire sp�cialis� dans le domaine de l��lectronique et du traitement du signal et de l�image, et qui d�veloppe des recherches et des techniques applicables aux probl�matiques de l�environnement, aux �nergies renouvelables, � l�agriculture ainsi qu�au traitement de donn�es m�dicales. �Rares sont ceux qui sont venus�, poursuit l�universitaire pour qui les expos�s et les papiers pr�sent�s lors de la pr�sente rencontre scientifique organis�e par le laboratoire qu�il dirige pourraient susciter des opportunit�s de partenariat. Mais si la proposition de partenariat faite par le repr�sentant de l�Office national de m�t�orologie faite, lors de la journ�e scientifique, � un chercheur du Lampa qui a pr�sent� une communication sur l�analyse des variations climatiques suffisent � nourrir l�optimisme de M. Ameur Soltane, il reste que la recherche et les nombreuses applications de laboratoire ne suscitent pas, pour l�heure, l�int�r�t des entreprises et autres organisations du secteur socio�conomique dont les financements constituent un apport non n�gligeable pour le d�veloppement de la recherche et l��panouissement des chercheurs, comme cela se fait sous d�autres cieux. Pour l�heure, l�Etat reste le seul bailleur de fonds de la recherche et des chercheurs, � travers le budget universitaire y aff�rent. La coop�ration avec les universit�s �trang�res constitue un facteur essentiel pour la valorisation des chercheurs qui ont ainsi �acc�s aux plateformes de laboratoires de haut niveau disponibles au niveau de ces universit�s�, comme l�a souhait� un enseignant chercheur lors de la rencontre scientifique de samedi dernier, au programme de laquelle plus d�une trentaine de communications sont inscrites et qui seront pr�sent�es par des enseignants chercheurs appartenant � ce laboratoire ainsi que par des chercheurs venus de certains laboratoires universitaires fran�ais li�s par des conventions de partenariat avec l�universit� de Tizi-Ouzou. S. A. M. Les commer�ants de Tigzirt paralysent la ville Les commer�ants de Tigzirt ont observ�, hier, une gr�ve g�n�rale, appuy�e d�un sit-in devant le si�ge de la da�ra. Ils protestent, entre autres, contre la fermeture, depuis plus d�une d�cennie, de la RN24 reliant Tigzirt � Dellys (Boumerd�s) et celle de l�avenue Ahmed Chaffa� (la principale art�re), chaque soir, au niveau de l�ancien commissariat, et � propos des imp�ts et autres taxes d�assainissement qu�ils estiment exorbitants. Cette gr�ve, la deuxi�me apr�s celle du 25 mai dernier, a �t� d�cid�e lors de l�assembl�e g�n�rale de l�Association des commer�ants de Tigzirt (ACT)du 18 mai, � laquelle ont pris part plus de 200 personnes. �Pour la r�ouverture de la RN24�, �Oui pour un all�gement fiscal�, �Oui pour le d�veloppement de Tigzirt� et �Non � la compromission de la saison estivale�, lit-on sur des banderoles brandies lors du sit-in observ� de 10h � 11h30 devant le si�ge de da�ra. Par ailleurs, et devant le refus du chef de da�ra de nous recevoir avec la d�l�gation des commer�ants qui lui a remis une plate-forme de revendications, nous sommes dans l�impossibilit� de rapporter ce qui a �t� dit lors de cette rencontre. Du compte-rendu fait par un membre de cette d�l�gation aux protestataires, on ne retient qu�une chose : selon lui, le chef de da�ra leur a fait savoir que certaines revendications d�passent ses pr�rogatives ; �par contre, et toujours selon ce membre, leur interlocuteur s�est engag� � r�gler tous les probl�mes relevant de sa comp�tence.