Le Syndicat national alg�rien des pharmaciens d�officine (Snapo) tiendra demain son quatri�me congr�s. Un �v�nement qui intervient alors que le march� du m�dicament continue de conna�tre des dysfonctionnements. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le congr�s marque la fin d�un mandat et r�unira des d�l�gu�s repr�sentant 45 wilayas. Il sera surtout l�occasion de faire le point sur les nombreuses actions men�es par le Snapo. Ce dernier avait fait de la question de l�application des nouvelles marges b�n�ficiaires son cheval de bataille. En dernier recours, le syndicat avait adress� une lettre ouverte au pr�sident de la R�publique qui sonne comme un v�ritable SOS pour la pr�servation du m�tier de pharmacien d�officine. �Nous venons par la pr�sente lettre ouverte attirer votre attention sur la tr�s grande pr�carit� de la profession et son risque de faillite suite au retard accus� dans l�application des nouvelles marges b�n�ficiaires comme annonc� par le communiqu� pr�sidentiel du 15 septembre 2008. L�officine est au bout du rouleau, et risque, faute de moyens financiers, de ne plus �tre en mesure de poursuivre les sacrifices qu�elle a d�j� consentis �, �crivait en mai dernier le pr�sident du Snapo qui ajoutait �Nous vous lan�ons un appel de d�tresse, afin de venir au secours de cette pharmacie alg�rienne, qui ne cesse de subir les contrecoups de conditions �conomiques totalement d�favorables. Nous vous prions de donner les instructions n�cessaires, pour que les services concern�s finalisent le projet de d�cret sur les marges b�n�ficiaires. Ce projet annonc�, mais ajourn� � maintes reprises, n�a plus aucune raison d�attendre encore.� Le Snapo consid�re, en effet, que le march� du m�dicament a connu d��normes bouleversements et changements. Ces derniers, estime le syndicat, �ont eu un effet d�vastateur et d�stabilisateur, non seulement sur la facture des importations et les d�penses des caisses de S�curit� sociale, mais aussi sur la situation �conomique des officines qui rencontrent de s�rieux probl�mes pour r�pondre aux besoins en soins de la population �. Pourtant, l�adoption d�un nouveau syst�me actualis� de marges avait donn� lieu � beaucoup d�espoir chez les pharmaciens d�officine. Il est m�me consid�r� comme �une bouff�e d�oxyg�ne � l�officine pour lui assurer sa survie et son ind�pendance, afin qu�elle puisse poursuivre non seulement son r�le de soignant mais aussi de r�gulateur �conomique par une intervention directe sur la r�duction de la facture du m�dicament�. L�annonce de ces mesures avait �t� per�ue par les pharmaciens comme �un signe de reconnaissance face aux efforts qu�ils ont r�alis�s pour faire aboutir des projets fondamentaux � comme l�encouragement du g�n�rique, l�application du tarif de r�f�rence et l�encouragement et protection de la production nationale.