Des condamnations et des relaxes ont �t� prononc�es, hier, par le tribunal correctionnel de Sidi M�hamed � l�encontre des cadres d�Alg�rie Poste. Ces derniers, traduits en justice pour les chefs d�inculpation �de dilapidation de biens publics, de non-respect de la r�glementation et d�abus de confiance�, ont �t� condamn�s � des peines allant de 4 ans de prison ferme � 1 an avec sursis. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La salle n� 3 du tribunal correctionnel de Sidi M�hamed s�est av�r�e exigu� pour contenir l�assistance venue nombreuse entendre le verdict du proc�s de l�affaire des cadres d�Alg�rie Poste. Ainsi, la sentence prononc�e par le pr�sident du tribunal a vu respectivement l�ex-directeur financier et l�ex-directeur des moyens g�n�raux de l�op�rateur historique de la poste condamn�s � quatre et deux ann�es de prison ferme, dont une ann�e avec sursis. La m�me juridiction a prononc� la peine d�une ann�e et de huit mois de prison ferme � l�encontre des receveurs des agences postales de Hydra et de Birkhadem, alors que des condamnations avec sursis et des relaxes ont �t� prononc�es � l�encontre de certains entrepreneurs et fonctionnaires relevant de la m�me institution. Pour rappel, l�affaire, mise en d�lib�r�e pour 15 jours, a �t� caract�ris�e, lors du proc�s, par le soutien exprim� par l�employeur, en l�occurrence Alg�rie Poste, aux mis en cause dans cette affaire. De son c�t�, le repr�sentant du minist�re public avait requis de lourdes peines. L�avocat g�n�ral a requis des peines de 15, 10, 8 et 5 ans de prison ferme � l�encontre de la vingtaine de personnes poursuivies dans cette affaire. Or, � la diff�rence des autres proc�s, celui des cadres d�Alg�rie Poste a �t� marqu� par le soutien exprim� par l�employeur � l�encontre des mis en cause. En effet, la Direction g�n�rale d�Alg�rie Poste a plaid� la non-culpabilit� des cinq personnes mises en cause dans cette affaire. Pour l�ex-directrice de l�op�rateur historique, �les faits pour lesquels sont poursuivis les cadres d�Alg�rie Poste n�ont caus� aucun pr�judice � l�entreprise�. Les propos tenus par l�ex-directrice ont d�ailleurs �t� confort�s par le rapport d�expertise �labor� � la demande du juge d�instruction et par les deux audits internes effectu�s par l�employeur. Pour sa part, la d�fense a, dans sa globalit�, plaid� l�acquittement, tout en d�non�ant le �recours excessif par les juges d�instruction � la d�tention provisoire�. Sur un autre chapitre, l�avocat Benissad a mis en exergue la question de �l��quilibre � trouver entre la libert� d�expression et le principe de la pr�somption d�innocence dont jouit tout justiciable jusqu�� preuve du contraire�. A. B.