La tourn�e de Ali Tounsi dans la capitale, hier, a �t� per�ue par de nombreux observateurs comme un d�menti aux rumeurs qui le donnait partant de la DGSN. En tout cas, cette �ventualit� ne semble pas �tre � l�ordre du jour. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Dans l�entourage de Ali Tounsi, on r�fute de commenter �des rumeurs�. �C�est de la sp�culation pure et simple�, a indiqu� une source autoris�e qui a voulu garder l�anonymat. Ainsi, en compagnie du wali d�Alger, M. Abou Mohamed El-K�bir, le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale a proc�d�, hier, � l�inauguration de quatre s�ret�s urbaines et au lancement des travaux de deux projets portant r�alisation de deux Unit�s r�publicaines de s�curit� (URS). Ainsi, que ce soit � Sidi Fredj, � Draria, � Birtouta, � Mohammadia ou � Bentalha, M. Ali Tounsi a fait montre d�une s�r�nit� totale. En d�autres termes, il n�a affich� aucun signe annon�ant son �ventuel d�part de l�institution, qu�il dirige depuis quatorze ans. Il faut reconna�tre, n�anmoins, que le premier responsable de l�institution polici�re ne s�est pas prononc� clairement sur la question. Les journalistes en charge d�assurer la couverture m�diatique dudit �v�nement ont eu toutes les peines du monde � arracher quelques propos de Ali Tounsi. �Nous avons re�u des instructions�, a indiqu� un officier de police, relevant de la cellule de communication de la S�ret� de wilaya d�Alger, comme pour justifier la non-tenue d�un point de presse � l�issue de la tourn�e alg�roise du patron de la DGSN. Ceci �tant, les structures de police inaugur�es hier dans la capitale sont, aux yeux du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, un autre signe fort du rapprochement de �la police du citoyen�. Ces m�mes structures compl�tent, selon lui, �le dispositif s�curitaire mis en place dans la capitale� pour faire face � toutes les formes de criminalit�. En somme, l�apr�s-terrorisme dans l�esprit de Ali Tounsi, se r�sume � un red�ploiement de la police, essentiellement des brigades mobiles de police judiciaire (BMPJ), pour d�autres missions telles que la lutte contre le crime organis�, les r�seaux de drogue et les trafiquants de voitures. De ce fait, la DGSN continue son programme de red�ploiement sur le terrain en continuant � ouvrir des centres de s�ret� urbaine dans les �villes sans s�curit�. Ainsi, la police couvre pr�s de 260 da�ras sur les 555 existantes. Un d�ficit que le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale avait expliqu� par la dispersion g�ographique, l�absence de moyens de t�l�communication et le d�doublement Gendarmerie nationale- Police qui donne au maillage s�curitaire un dispositif particulier. Sur un autre plan, du c�t� de la DGSN, on compte atteindre �� court terme� une couverture moyenne de �un policier pour 300 habitants�. D�ailleurs, depuis T�bessa, M. Ali Tounsi a soulign� que la concr�tisation de cet objectif �contribuera � garantir la s�curit� publique dans tous les recoins du pays�. Il a rappel�, �galement, que la police alg�rienne forme actuellement �environ 15 000 policiers par an� pour atteindre, � la fin de l�ann�e 2010, un quota de 200 000 policiers � former en cinq ans. A. B.