Les responsables du secteur de l�hydraulique ont pr�sent� un bilan des plus positifs lors de la derni�re session de l�APW. Ce n�est pas l�avis des consommateurs de ce pr�cieux liquide. Si l�on se r�f�re aux chiffres avanc�s dans le rapport pr�senter lors de la session de l�APW, la wilaya de Mila dispose d��normes potentialit�s hydrauliques : 146 forages produisant 56,5 millions de m3 par an, 57 puits, 415 sources et 3 barrages d�une capacit� de production de 6,68 millions de m3, 11,63 millions de m3, 960 millions de m3 , 45 millions de m3 et 33 millions de m3. La capacit� de stockage actuelle de la wilaya est de 110 752 m3 (384 r�servoirs), avec un taux de raccordement de l�ordre de 75% et une consommation moyenne, affirme-t-on, de 185 litres par habitant et par jour. Les travaux d�extension et de r�novation des r�seaux d�AEP ont permis la r�duction du taux de d�perdition de 50 � 20 %, soutiennent les responsables en charge de ce secteur strat�gique. Quant aux cr�dits de payement qui leur ont �t� allou�s entre 2004 et 2009, ils avoisinent les 760 milliards, sans compter les 3 milliards de dollars qu�a engloutis � lui seul le complexe de Beni Haroun. Tels sont les chiffres officiels communiqu�s lors de la 2e session de l�APW, devant des �lus du peuple qui n�ont rien trouv� � redire, malgr� toutes les mis�res encourues par les citoyens pour s�alimenter en AEP, et ce, � travers la quasi-totalit� des agglom�rations de la wilaya. Nous pouvons avancer, sans risque de nous tromper, que les dizaines de camions-citernes qui sillonnent les quatre coins de la wilaya pour proposer une eau d�une provenance souvent inconnue, � raison de 1,50 DA litre, ont encore de beaux jours devant eux. Quant aux promesses faites lors de l�entr�e en service du barrage de Beni Haroun, il y a de cela deux ans, d�alimenter en H24 les usagers de la wilaya, cela ne peut �tre consid�r� par tout un chacun, dans l��tat actuel des choses, que comme un leurre ou un r�ve utopique, vendu par ceux-l� m�mes qu�aucun autre son de cloche ne vient contredire. Le citoyen, lui, essaye de trouver comme il peut, des solutions � ses soucis quotidiens, souvent aux d�pens de son temps ou de la force des bras fragiles de sa prog�niture. M�me le P/APC de Mila, M. Bachir Bela�tar, en fait les frais, lui qui a d�clar�, lors d�une c�r�monie officielle, avoir oubli� avant de venir � ce rendez-vous, de faire le plein des jerrycans qui se trouvent dans sa voiture, parce qu�il ne dispose pas de la moindre goutte d�eau chez lui ! Il s�agit l� du premier magistrat de la commune chef-lieu d�une wilaya, consid�r�e � tort ou � raison comme �tant la capitale de l�eau. A. M�ha�moud Blocage � la mouhafadha La r�union qui a regroup� les membres de la mouhafadha FLN de Mila autour d�un membre du conseil ex�cutif du parti, d�p�ch� par la centrale du FLN pour, esp�rait-on, proc�der � la l�installation de la commission de wilaya de pr�paration du prochain congr�s, a tourn� au vinaigre puisque 11 sur les 17 membres pr�sents ont sign� une p�tition qu�ils ont envoy�e au secr�taire g�n�ral du parti, refusant de fait de voir M. Kamel Boulema�z, mouhafedh de la wilaya, intronis� � la t�te de cette commission. Plus m�me, ils lui d�nient jusqu�� la qualit� de premier responsable du parti au niveau de la wilaya, mais c�est l� une autre paire de manches due aux dissensions que conna�t, depuis belle lurette, le vieux parti. Pour le mouhafedh, par contre, la commission est belle et bien install�e et tout le reste n�est que chahut de perturbateurs. De chaudes empoignades en perspective attendent le parti de Belkhadem � quelques encablures des �lections s�natoriales de d�cembre prochain, la bande � Ammar Had Messaoud, coordinateur de wilaya du fr�re ennemi le RND se frotte d�j� les mains et esp�re voir le ton monter davantage entre les uns et les autres.