Neuf familles habitant le vieux quartier de Bab-El- Hamra (Sidi-El-Houari), situ� sur une falaise en tuf, fissur�e et fragilis�e, notamment apr�s les r�cents travaux entrepris par les autorit�s locales apr�s la d�molition d�un nombre d�habitations pr�caires mitoyennes, sont sous la menace permanente d�effondrement et de glissement de terrain. Une situation qui met leurs vies en danger. �Nous nous comprenons pas pourquoi les autorit�s locales tardent � trouver une solution � notre probl�me ? Faut-t-il qu�un drame survienne pour que les autorit�s r�agissent ?� lance l�un des habitants. Ces habitations sont situ�es sur le boulevard des Planteurs face � l�ex-DNC de Sidi-El-Houari. �De nombreux nouveaux d�barqu�s qui ont occup� le vieux ch�teau ont r�ussi � avoir des logements. Il en est de m�me pour les occupants de b�timents moins affect�s que le n�tre. Nous, qui r�sidons ici depuis des g�n�rations, continuons � vivre dans la tourmente�, d�plore encore notre interlocuteur. �Si un glissement de terrain se produit au niveau de cette falaise, semblable � celui du 19 novembre 2000, aucune de nos b�tisses ne r�sistera�, ajoute-t-il. Une commission mixte de la wilaya a effectu� une visite au niveau de ce quartier au mois d�avril 2008 dans le cadre d�une op�ration de recensement des habitations pr�caires. Les dossiers de ces r�sidants devaient �tre pris en charge dans les plus brefs d�lais, pour b�n�ficier d�un logement dans le cadre du quota des 9 000 logements r�serv�s pour cette cat�gorie de personnes avant la fin du mois de juillet 2008. Cependant, depuis cette visite, aucune suite n�a �t� donn�e � ces promesses. �Nous continuons de vivre le m�me calvaire, les saisons se succ�dent et personne ne se soucie de notre sort, ce sera le drame le jour o� la falaise c�dera.� Par ailleurs, apr�s la d�molition des habitations pr�caires, les services concern�s n�ont pas jug� utile d�enlever les gravats, cr�ant une d�charge � ciel ouvert. Notons que le probl�me des habitations pr�caires se pose avec acuit� dans la wilaya d�Oran. La direction de l�urbanisme a recens� pr�s de 54 500 habitations � haut risque tandis que l�OPGI a fait �tat de 1 990 immeubles mena�ant ruine, ceci sans compter les 11 000 constructions de fortune et autres bidonvilles.