On assiste � une prolif�ration alarmante des vols et agressions � Souk-Ahras. Le port d�arme blanche fait d�sormais partie du quotidien : ba�onnettes, couteaux � cran d�arr�t, sabres et �p�es inqui�tent le citoyen. D�o� proviennent toutes ces armes prohib�es ? Les d�linquants, arm�s de gourdins et couteaux, se livrent � des batailles rang�es, s�infligeant des blessures graves. Des bagarres qui se ter parfois par des drames. Il n�y a pas si longtemps, des �chauffour�es ont �clat� au march� des fruits et l�gumes, situ� � la rue Harireche- Abdelatif, � Souk-Ahras, entre marchands ambulants. Deux agents des forces de l�ordre en essayant de disperser les deux groupes ont �t� bless�s. Plusieurs interpellations ont �t� op�r�es parmi les �meutiers. Les cit�s des 1 700-logements, Bral-Salah et PK-108 ont connu, ces derniers jours, une recrudescence de la violence : rixes, agressions, courses-poursuites. Tel est malheureusement le quotidien des Soukahrassiens. Il ne se passe pas un jour sans que des citoyens se fassent vider les poches ou m�me carr�ment agress�s. Des m�res de famille et des jeunes filles sont d�lest�es de leurs bijoux en plein jour. Les pickpockets agissent dans les souks et autres lieux publics malgr� la mise en place par la police judiciaire d�un dispositif sp�cial pour combattre ce fl�au. Les brigades sp�cialement appuy�es par les �l�ments de la BMPJ op�rent quotidiennement en ciblant les quartiers et les cit�s � risques o� des rafles sont organis�es afin d�appr�hender les d�linquants recherch�s.