La loi de finances compl�mentaire pour 2009 reste �p�nalisante�, selon des responsables d�organisations patronales Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Promulgu�e le 22 juillet dernier, la loi de finances compl�mentaire pour 2009 continue de susciter le d�bat, voire une lev�e de boucliers dans la sph�re �conomique nationale. Un d�bat auquel participent les organisations patronales, soucieuses du devenir de l�entreprise mais contraintes par certaines dispositions contenues dans cette compl�mentaire. Contact�, le pr�sident de l�Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (AGEA), Mouloud Kheloufi, estime insuffisant l�appui aux entreprises. Aucune aide directe n�est accord�e selon cet op�rateur �conomique aux entreprises qui, cependant, subissent l�aggravation de taxes et autres mesures fiscales. Pour le pr�sident de l�AGEA, les revendications des op�rateurs pour la diminution des taxes fiscales et parafiscales et des charges sociales sont loin d��tre satisfaites. Rappelant l�absence de mesures claires � m�me de booster le d�veloppement de la production nationale, Mouloud Kheloufi a d�plor� le manque de r�flexion dans l��laboration de ce texte. Comme il a estim� que cette loi de finances compl�mentaire �ne va rien apporter de positif � l�entreprise�. Un point de vue quasi similaire a �t� exprim� par le pr�sident de la Conf�d�ration nationale du patronat alg�rien (CNPA), Mohand-Sa�d Na�t-Abdelaziz, �galement contact�. Si le pr�sident de la CNPA estime pertinent de juguler l�envol�e des importations, il consid�re, cependant, que la mise en �uvre de cette loi de finances compl�mentaire risque de poser probl�me, que ce soit pour l�Etat ou pour la sph�re entrepreneuriale. En constatant que cette loi a �t� �labor�e sans concertation avec les professionnels et sans informer pr�alablement le consommateur, qui est un agent �conomique d�importance. Pour Mohand-Sa�d Na�t- Abdelaziz, les op�rateurs dont les marchandises restent en rade seront certainement p�nalis�s par les mesures d�cid�es en mati�re d�encadrement du commerce ext�rieur et du financement. Selon cet op�rateur �conomique, il aurait �t� judicieux de �laisser du temps aux entreprises pour appliquer ces mesures�. Pr�nant davantage de �souplesse�, le pr�sident de la CNPA a pr�cis� que le gouvernement a n�anmoins toute latitude pour intervenir. Comme Mohand-Sa�d Na�t- Abdelaziz a d�plor� la suppression du recours au transfert libre et � l�application stricto sensu du cr�dit documentaire. En estimant qu�il aurait �t� pertinent de ne pas fermer la porte compl�tement, d�autant, selon lui, que des rapports r�els de confiance existent entre les fournisseurs et leurs clients. Pour le pr�sident de la CNPA, une �baisse de l�activit� �conomique � est certaine du fait de cette loi de finances compl�mentaire qui reste �p�nalisante � pour l�entreprise. Or, selon notre interlocuteur, le gouvernement devrait plut�t veiller � la concr�tisation des r�formes structurelles, en mati�re de mise � niveau des entreprises et de d�veloppement �conomique.