On ne cache plus son indignation, voire m�me sa col�re quand on s�adresse � ces trois importantes entreprises publiques qui ne cessent de d�frayer la chronique dans leur gestion � la �sovi�tique� dans leurs prestations de service aux citoyens. Ces soci�t�s, qui d�tiennent chacune le monopole dans son secteur (eau, �lectricit� et la t�l�phonie fixe), en l�occurrence l�Alg�rienne des eaux (ADE), la Sonelgaz et Alg�rie T�l�com, sont toutes mises � l�index. Les fr�quentes coupures qui touchent � la fois l�eau, le courant �lectrique et le r�seau t�l�phonique commencent s�rieusement � emb�ter les Ma�tkis. �Franchement, il y a de quoi vouloir leur privatisation, ces puissantes entreprises ! Qu�elles g�rent convenablement ou alors qu�elles d�posent leur bilan�, dira un commer�ant du chef-lieu communal de Souk el-Tenine. De prime abord, c�est cette perturbation quasi chronique de la distribution de l�eau � travers les diff�rents villages qui suscite le plus la grogne des m�nages. Des pannes techniques aux r�currentes fuites au niveau de la station Boua�d, en passant par une r�partition souvent in�quitable de l�eau entre les localit�s, le calice a �t� bu jusqu�� la lie, et les citoyens ne cachent plus leur col�re. M�me topo, dans la consommation �nerg�tique (courant) qui augmente d�un cran durant les saisons estivales et hivernales. Mais l� aussi, les coupures de courant sont l�gion et peuvent survenir � toute heure, de jour comme de nuit. Pour l�heure, nous ignorons s�il s�agit de d�lestages ou encore de contraintes techniques. Pis, les m�nages, les commer�ants et autres artisans sont souvent pris de cours face � l�absence d�avis de coupures. En outre, les citoyens de Ma�tkas vivent �galement le m�me sc�nario dans le secteur de la t�l�phonie fixe. Ce moyen de communication n�existe seulement que dans le chef-lieu, mais pas dans les villages. Le fameux �WLL�, ce t�l�phone chinois mi-fixe, mi-mobile, est devenu ind�sirable, car il est inefficace � la fois pour l�Internet (tr�s faible d�bit, pas d�ADSL) et le fax. Ceci si l�on r�side encore dans les �zones de couverture�. C�est dire, en somme, que toutes ces diff�rentes prestations de service laissent s�rieusement � d�sirer, et ce nonobstant les diff�rentes r�clamations des citoyens et les innombrables interpellations de ces entreprises par les autorit�s locales en vue d�une am�lioration de leurs services. Pour l�heure, l�on se contente de prendre son mal en patience, en attendant des jours meilleurs. Amayas Idir
SOUK-EL-TENINE Le souk ind�sirable Anarchie, d�sordre, confusion, embarras� tous ces termes ne suffisent pas pour d�crire l��tat du march� bihebdomadaire de cette petite ville de Souk-El- T�nine relevant de la da�ra de Ma�tkas. D�j� que cette localit� trop exigu� �touffe � cause de ses incessants embouteillages et encombrements, voil� que son march� est devenu un authentique bazar. Trottoirs squatt�s, stationnements anarchiques, absence de service d�ordre� tout se conjugue pour en faire de cette ville une petite jungle urbaine. En effet, beaucoup d�usagers du CW 147 pr�f�rent tout bonnement ne pas trop s�y aventurer les jeudis et lundis au risque de vivre de mauvais quarts d�heure dans le pi�ge des embouteillages. Le projet d�une rocade de 2,2 km est renvoy� aux calendes grecques en raison de l�opposition de propri�taires terriens. Pour l�heure, les habitants prennent leur mal en patience en attendant l�intervention des autorit�s locales pour mettre un peu d�ordre dans cette cit� autrefois tr�s accueillante. Mais on croit savoir que sans l�implantation d�une unit� des services de s�curit� dans cette commune, l�anarchie aura encore de beaux devant elle.