Le minist�re des Affaires religieuses et des Wakfs semble prendre la menace de la grippe porcine � la l�g�re. S�exprimant hier en marge de l�ouverture des travaux d�une rencontre scientifique � Dar-El-Imam, Bouabdellah Ghoulamallah s�est content� de d�clarer que �toute personne r�pondant aux exigences m�dicales souhait�es aura le droit au p�lerinage�. Sans plus de pr�cisions. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Les rumeurs les plus folles ont d�j� fait le tour du pays, faisant �tat de l�interdiction du hadj 2009 aux personnes �g�es de plus de 60 ans. Sur ce point pr�occupant, les propos du ministre des Affaires religieuses sont loin d��tre clairs. Alors que de nombreux pays arabes ont interdit le p�lerinage aux femmes enceintes, aux malades chroniques et aux personnes �g�es, apr�s l�alerte donn�e par l�Organisation mondiale de la sant� (OMS) et la mort d�une Egyptienne revenant d�un p�lerinage en Arabie Saoudite, le minist�re alg�rien des Affaires religieuses semble ne pas avoir encore tranch� la question. S�agit-il d�une sous-estimation de la menace ou, encore plus grave, d�une incapacit� � trancher ? Par ailleurs, s�exprimant sur le nouveau livre du cheikh Khaled Bentoun�s, chef de la Tar�qa Aliwaya, intitul� Soufisme, l�h�ritage commun, qui a suscit� une pol�mique sans pr�c�dent, Ghoulamallah a d�gag� la responsabilit� de son d�partement, arguant que ce n�est pas le minist�re des Affaires religieuses qui a d�livr� l�autorisation de publication. Ghoulamallah estime que ce probl�me rel�ve de la responsabilit� de tout le monde, y compris la presse qui, a-t-il soutenu, �n�a pas su traiter le sujet objectivement et a laiss� ses colonnes ouvertes � une pol�mique qui n�avait pas lieu d��tre�. Outre trois miniatures repr�sentant le proph�te Mohammed (QSSL) et d�autres proph�tes, ainsi que la publication d�une photo de l�Emir Abdelkader ench�ss�e dans l��toile de David symbolisant l�entit� sioniste, les propos jug�s ind�cents sur le hidjab et la fausse interpr�tation de certains versets coraniques ont fortement irrit� les religieux du monde arabe. Interrog� sur les actions � entreprendre par le minist�re des Affaires religieuses apr�s la publication de ce livre sur le sol alg�rien et sa condamnation par le Haut-Conseil islamique, Ghoulamallah a fait savoir qu�aucune mesure n�a �t� prise pour le moment.