Devant la malvie au quotidien caus�e par le ch�mage, l�exclusion et le manque de loisirs, les jeunes de la wilaya de Bordj-Bou-Arr�ridj s�adonnent � la vente des psychotropes. Il est vrai aussi que le taux de ch�mage des moins de 25 ans bat tous les records, qu�ils soient titulaires d�un dipl�me ou sans qualification. Lorsque l�on demande le niveau d��tudes de O. M., un dealer, il r�pond nerveusement en tortillant une m�che de cheveux qu�il a arr�t� sa scolarit� en 3e ann�e moyenne et qu�il n�a aucun dipl�me. Le cheflieu de wilaya est devenu le domaine des r�seaux de trafiquants de drogue, des repris de justice et des petits revendeurs. Ainsi, le march� est de plus en plus accessible aux jeunes adolescents pour qui la vente au �d�tail� pourrait s�av�rer tr�s tentante. Il n�est pas rare de voir des jeunes gar�ons de 10 � 16 ans s�adonner � la consommation de cannabis dans les quartiers des 500-Logements, 1 800- Logts, les jardins publics�, d�fiant l�autorit� parentale, la police et la gendarmerie avec toutes les cons�quences que cela engendre. Durant ce mois de Ramadan, tous les soirs et dans plusieurs endroits de la cit�, des adolescents accompagn�s d�adultes consomment du hasch ou hument le fameux sachet plastique contenant du diluant. Certains jeunes consommateurs paraissent paisibles tels les Indiens d�Am�rique, mais non sans raison, ils fument plusieurs fois chaque soir une sorte de calumet, nomm� gros joint, rempli de hasch, cette �trange herbe magique qui rend mou. D�autres bien impr�gn�s font du vacarme, souvent intenable pour les voisins du quartier. Cela dit, les prisons sont remplies de dealers r�cidivistes qui ont oubli� avoir d�j� �t� inculp�s pour le m�me d�lit. Layachi Salah Eddine Un charlatan nig�rien �cope de 18 mois de prison ferme Un charlatan nig�rien, �g� de 35 ans, originaire de la r�gion de Difa (d�partement de Zenidar), a �t� arr�t� par les services de s�curit� de la wilaya de Bordj-Bou-Arr�ridj, dans l�appartement o� il r�sidait � la cit� des 1008-logements sous une fausse identit�, en flagrant d�lit de charlatanisme, alors qu�il tentait d�embobiner une vieille demoiselle, � laquelle il aurait promis de trouver l��me s�ur. Profitant de la na�vet� d�un jeune homme du patelin, lequel l�a h�berg� dans son propre logement, l�escroc, qui circulait avec un faux permis de conduire d�livr� par la da�ra d�Adrar sous un faux nom, a transform� son lieu de r�sidence en un vrai espace de charlatanisme et de d�bauche, pr�cise une source polici�re. D�ailleurs, l�une de ses victimes aurait rapport� qu�il aurait abus� d�elle et d�pouill� de son argent. Un t�moignage qui reviendra chez plusieurs demoiselles en qu�te de mariage. Bizarrement, le mis en cause n�avait rien trouv� de mieux � dire au procureur g�n�ral que �son talisman servait � prot�ger ces femmes des forces du mal�. Un argument qui lui a valu 18 mois de prison ferme.