L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) propose de réduire de moitié la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui est actuellement arrêtée à 17 %. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'UGCAA exhorte de ramener cette taxe à moins de 8 % lors de l'élaboration de la prochaine loi de finances 2010. Cette organisation suggère, par ailleurs, au gouvernement de carrément revoir la législation des impôts. Cette dernière, telle qu'appliquée actuellement, est à l'origine de la multiplication du commerce parallèle qui menace, d'après l'UGCAA, l'économie nationale. Des «barrons» de la distribution seraient en train d'exercer des pressions sur le gouvernement pour maintenir les textes de lois actuels, affirment les rédacteurs du communiqué. Ces derniers soulignent que la situation impose de la volonté politique et des actions décisives pour «sauver l'activité commerciale légale et pour la protection de l'économie nationale». L'UGCAA appelle, en outre, à l'éradication du marché parallèle et «l'injection des capitaux qui y circulent dans les canaux officiels». En plus de la réduction de la TVA, l'Union des commerçants et artisans algériens exhorte le gouvernement «à prendre des mesures concrètes pour dégager des assiettes foncières pour la construction des marchés de proximité», ainsi que «l'effacement des dettes des commerçants contractées lors de la décennie noire et des catastrophes».