Alors que la tenue de la tripartite est annonc�e avant la fin de l�ann�e, certains syndicats autonomes du secteur de l�Education nationale la qualifient d�ores et d�j� de simple show m�diatique. Selon eux, aucune augmentation ne sera cons�quente tant que l�article 87 bis du Code du travail n�aura pas �t� modifi�. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La revalorisation du Salaire national minimum garanti (Snmg) qui doit intervenir lors de la prochaine tripartite qui r�unira les membres du gouvernement, l�organisation du patronat et l�Ugta, puisque le pr�sident de la R�publique lui-m�me s��tait engag� � augmenter le Snmg durant l�ann�e 2009, n�est de l�avis des syndicats autonomes de l�Education nationale qu�un �leurre�. Ces derniers estiment que le maintien de l�article 87 bis de la loi 90/11, qui d�finit le salaire de base, emp�chera les travailleurs de b�n�ficier r�ellement des augmentations que conna�tra le Snmg. �Tous ce qu�on nous dit sur la tripartite et la revalorisation des salaires des fonctionnaires n�est qu�un tapage m�diatique�, dira Meziane Meriane, secr�taire g�n�rale du Syndicat national autonome des professionnels de l�enseignement secondaire et technique (Snapest). Ce dernier a expliqu� que toute augmentation sera vid�e de son sens tant que l�article 87 bis n�est pas modifi�. De son c�t�, le pr�sident du Syndicat national des travailleurs de l��ducation M. Boudjennah, estime que cette cet article p�nalise les bas salaire et profite aux salari�s les mieux r�mun�r�s. Soulignons que cet article du code du travail stipule que le salaire national minimum garanti pr�vu � l�article 87 bis de la loi 90/11 comprend le salaire de base et les indemnit�s et primes de toute nature � l�exclusion des indemnit�s vers�es au titre de remboursement des frais engag�s par les travailleurs. Les syndicats ne semblent pas trop croire de voir un jour leurs salaires augmenter.