Dans un communiqu� rendu public hier, le Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD) a d�nonc� des rumeurs qui travaillent � d�sinformer l�opinion publique � propos des plaintes que le parti a d�pos�es contre Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Ouyahia. Pour le RCD, les deux plaintes d�pos�es contre un candidat � la pr�sidentielle et un chef de parti rel�vent de juridictions ordinaires. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Les deux plaintes en question sont vraiment probl�matiques pour le pouvoir. Le parti avait d�j� eu peine � les faire enregistrer aupr�s du tribunal de Bir- Mourad-Ra�s. Le RCD, on se le rappelle, avait alert� l�opinion publique sur le refus du tribunal � enregistrer ses plaintes. Promptement, le procureur de la R�publique pr�s le tribunal avait r�agi pour soutenir que les deux plaintes ont �t� enregistr�es. La pol�mique en est rest�e l�, ce qui laissait supposer que les deux dossiers suivaient depuis la proc�dure pr�valant au niveau des tribunaux. Hier, le parti de Said Sadi a inform� d�une campagne en sourdine de d�sinformation sur les deux plaintes. �Des officines plus ou moins identifi�es distillent des rumeurs qui sont autant d�indices sur la volont� de d�sinformer l�opinion publique sur les plaintes d�pos�es par le RCD contre un candidat � la pr�sidentielle, un secr�taire g�n�ral d�un parti politique et le P/APC d�Alger-Centre�, a alert� le parti, ajoutant qu��une propagande sournoise voudrait faire accroire que, s�agissant des deux premi�res plaintes, le RCD aurait commis une erreur de proc�dure puisque, est-il sugg�r�, le chef de l�Etat comme le Premier ministre rel�veraient, en cas de faute grave, de la haute cour de l�Etat�. Pour ne pas laisser l�opinion publique abus�e par ces rumeurs, le RCD a rappel� qu�il a d�pos� plainte contre un candidat � l��lection pr�sidentielle et contre un responsable de parti politique et que ces deux qualit�s rel�vent de juridictions ordinaires. �Concernant la haute trahison, le RCD n��tant ni produit ni producteur du syst�me, ne dispose pas d��l�ments patents � m�me de v�rifier une telle forfaiture. Si des clients ou des clans du s�rail sont en possession de preuves concernant de tels m�faits, il est de leur responsabilit� et devoir d�en faire publiquement �tat et de les porter � la connaissance des institutions habilit�es � traiter ce genre de dossier. Les r�glement de comptes entre clans ne sont que la manifestation d�affrontements politiques d�un syst�me qui est � l�origine de l�impasse o� s�enlise la nation Alg�rienne�, est-il soulign�. Le RCD n�est, par ailleurs, pas rest� sans rappeler ce qu�il a d�nonc� et qui lui a valu l�avalanche de calomnies qu�il a essuy�es. Dans son communiqu�, le parti a rappel� avoir d�nonc� �un abus de l�utilisation des deniers et des biens de l�Etat ainsi que le d�passement du seuil l�galement pr�vu dans le financement d�une campagne �lectorale�, �des propos diffamatoires gravement attentatoires � l�honneur et au patriotisme des citoyens ayant refus� la soumission dans un package ill�gal, ill�gitime et dangereux pour l�avenir national� et �des actes relevant de la pure d�linquance, initi�s dans leur ex�cution, par �des �lus� locaux de la capitale�. Le RCD a estim�, en outre, qu�en ayant initi� ces proc�dures, il assume, une fois de plus, sa mission de parti politique r�publicain. Il a sollicit� la contribution des acteurs soucieux de l�assainissement de la vie politique pour la construction d�un Etat de droit, l�opportunit� leur �tant aujourd�hui offerte. S. A. I. Sadi anime une conf�rence � Paris Le pr�sident du RCD, Sa�d Sadi, animera samedi 19 septembre une conf�rence � Paris. Des militants et des invit�s sont attendus � partir de 16 h au si�ge du parti, sis au 100 boulevard de Belleville, dans le 20e arrondissement, ou Sa�d Sadi donnera une conf�rence autour de la situation politique qui pr�vaut dans le pays.